Guillermo Guiz a-t-il un bon fond?
Samedi dernier, la rédac' de Flair a eu l'occasion d'aller voir son tout nouveau spectacle "Guillermo Guiz a un bon fond". Au programme, près de deux heures de rire et une très bonne surprise.
Le ket bien dans ses baskets
Pas facile la vie, quand on s'appelle Guy Vestraeten. "Un nom à finir urologue" comme il le dit si bien. Celui que l'on surnomme Guillermo ne partait pas avec le meilleur bagage pour faire son entrée dans le monde du spectacle. Heureusement, un voyage en Espagne lui donnera l'occasion d'avoir un surnom idéal pour la scène. Et quelques bonnes histoires à raconter. On découvre un trentenaire anderlechtois à l'autodérision exemplaire qui n'a pas peur de se mettre dans des situations cocasses. Et qui a quelque peu l'esprit tourné vers son service trois pièces.
Le public hilare et l'art de la parole
Si vous comptiez passer inaperçu en venant assister à un monologue, c'est raté. Guillermo fait vivre son spectacle avec ses spectacteurs. Il nous raconte les expériences de sa vie qui ont défini sa personnalités. Est-il un pur raté ou l'incarnation de la réussite? A-t-il un bon fond, finalement? En tout cas, la forme, il l'a. Pendant près de deux heures, il enchaîne les sujets tabous, de la zoophilie au viol en passant par le terrorisme, mais toujours avec subtilité et intelligence. Guillermo nous pousse dans nos retranchements, finissant par nous confronter à la dure réalité: finalement, ça veut dire quoi, avoir un bon fond? N'avons-nous pas tous en nous un mauvais côté que l'on cache à tout prix?
Pour le découvrir rendez-vous au Théâtre de la Toison d'Or jusqu'au 29 avril.
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