Normcore: le nouveau hipster
Normcore: être anticonformiste en portant des jolies petites choses que Kenzo sortait il y a trois saisons, c'est la tendance du moment si l'on en croit les blogs. Optez pour les chaussettes blanches dans les sandales ou les sneakers sans marque, un t-shirt basique de chez Fruit of the Loom et un col cheminé ou le col roulé préféré de Steve Jobs.
Ça ne sonne pas très à la mode? C'est tout l'intérêt!
Le hipster inclut le normcore dans son attitude anti-fashion. Et en quelques mois, une véritable communauté a vu le jour. Alors qu'ils sont dans la fleur de l'âge, encore jeunes et beaux, ils se fringuent avec des chandails molletonnés et les jeans de papa et maman.
Selon le cabinet des tendances new-yorkais K-Hole – les premiers à avoir utilisé le terme selon The New York Times – le normcore n'a pas une posture anti-fashion, mais est une alternative à la mode, une non-différenciation assumée dans cette société où tout le monde chercher à se démarquer. Un idéal à atteindre rapidement.
Si vos fringues de la dernière collection se trouve déjà sur eBay et que vous avez shoppé des vêtements chez Primark pour 1 € à la place, c'est que vous portez the tenue du moment.
Il existe un tas d'icônes normcore: Steve Jobs, comme cité précédemment, mais aussi Jerry Seinfeld, figure des nineties et l'ultime hipster Dev Hynes, plus connu sous son nom de scène Blood Orange.
Et pourtant, le normcore nous semble un peu une fausse modestie. Dans les albums photos des sites Internet de Vogue et New York Magazine, vous apercevez des gens cool qui combinent un bonnet Nike avec une bague rose, ou un petit short de sport avec un beanie. Ils lookent des tenues que même l'Américain moyen n'aurait pas osé porter.
Ils restent hipsters, certes. Mais hardcore hipsters.
Pour tout comprendre sur le normcore, voici un article du New York Magazine. Les photos de l'article ont été réalisées par la photographe Amy Lombard.
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