Cette tatoueuse a développé une technique pour masquer les cicatrices
Quand elle avait deux ans, l’Iraqienne Basma Hameed a eu le visage gravement brûlé par de l’huile bouillante. Aujourd’hui devenue tatoueuse et installée à Toronto, elle a développé une technique pour rendre les cicatrices de brûlures indétectables.
Brûlée sur la moitié du visage dans son pays d’origine, l’Iraq, Basma Hameed a déménagé avec sa famille au Canada alors qu’elle n’était qu’une enfant et a passé les quinze années suivantes à enchaîner greffes de peau et traitements au laser pour tenter de dissimuler au mieux les stigmates de sa blessure.
Sans succès, les cicatrices de la brûlure ayant gardé une couleur vive tranchant avec son teint olivâtre. Jusqu’à ce que la jeune femme décide de prendre, littéralement, les choses en mains après que ses médecins lui aient annoncé ne plus rien pouvoir faire pour elle.
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En autodidacte, Basma a commencé à expérimenter avec différents pigments pour trouver la couleur parfaite et rendre à ses cicatrices un coloris similaire à celui de sa peau. Un processus minutieux au résultat bluffant, qui a poussé la jeune iraqienne a suivre différentes formations pour obtenir la qualification de technicienne en micro-pigments et pouvoir offrir ses services de camouflage à d’autres victimes de brûlures. Contrairement aux tatoueurs traditionnels, elle injecte ses pigments dans le derme plutôt que l’hypoderme, et travaille avec un mélange de minéraux plutôt qu’avec de l’encre.
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Aujourd’hui à la tête d’un centre de soins éponyme à North York, au Canada, la Basma Hameed Clinic (plus d’infos ici), elle tatoue également d’autres cicatrices ainsi que les personnes souffrant de Vitiligo et a également mis sa technique au service de femmes ayant dû subir des mastectomies et ayant besoin d’un tatouage d’aréole plus vrai que nature. Et si d’aventure vous vouliez faire appel à ses services, sachez qu’elle préconise entre quatre et six séances pour arriver au mélange de minéraux au rendu le plus naturel et proche de votre couleur de peau possible, et qu’il vous en coûtera entre 2.000 et 4.000 dollars canadiens. Pour plus d’infos pratiques, rendez-vous ici. Et sinon, sachez que ce salon de tatouage liégeois s’est spécialisé (entre autres) dans la reconstruction d’aréoles à l’aide de pigments.
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