Comment les médecins ont pris d’assaut les réseaux sociaux
De tous temps, les médecins ont joui d’un statut privilégié dans la société. Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, leur cote de popularité a carrément explosé. 2.5 millions d’abonnés Instagram pour Doctor Mike, 2.4 millions pour la dermatologue Sandra Lee : les docteurs dominent les réseaux.
Côté face, Mike Varshavski, un étudiant en médecine en 3e année d’internat à New-York. Côté pile, Doctor Mike, le compte Instagram où ce médecin/mannequin s’affiche à l’hôpital, torse nu, ou en pleine séance de câlins avec son husky. De quoi lui valoir 2.5 millions de followers et le surnom de “médecin le plus sexy d’Instagram”. Et si le titre a de quoi étonner, Mike est pourtant loin d’être le seul à exhiber sa plastique de rêve sur les réseaux quand il n’est pas occupé à sauver des vies.
Tête bien faite
Abdos d’acier et sourire ultra brite, Dr James est fort peu pudique, pour le plaisir de ses 64 900 followers sur Instagram, qui sont nombreuses à le demander en mariage sur chaque photo postée. Gabriel Prado, un neurologue brésilien aux irrésistibles fossettes, culmine lui à 510 000 followers, qu’il inonde de photos entre l’examen de deux cerveaux. Pure vanité? Pas tout à fait vrai: en janvier 2016, Doctor Mike a ainsi mis sa célébrité à profit en mettant aux enchères un rendez-vous avec lui. Objectif: récolter des fonds pour l’association qu’il a créé et qui propose des bourses d’études aux étudiants défavorisés.
Âmes sensibles s’abstenir
Beaux, gentils,... et drôles : certains médecins stars des réseaux n’hésitent en effet pas à donner de leur personnes pour satisfaire leurs followers. C’est le cas de Sandra Lee, mieux connue sous le nom de “Dr pimple popper” soit la “médecin qui éclate des boutons”. Tout un programme. Et ça plait: chacun de ses gros plans répugnants de boutons en train d’être explosés à plusieurs centaines de milliers de vues, et ses fans en redemandent.
Chair fraîche
Pas vite dégoûtée? Dans les hautes sphères du oversharing, place aux chirurgiens esthétiques qui diffusent des opérations sur Snapchat. L’occasion de découvrir qu’un nez refait doit d’abord être cassé à coups de marteau, ou qu’une abdominoplastie implique de retirer des pans entiers de chair et de peau – #bonappétit. Et pourtant, les fans du genre en redemandent, et le chirurgien originaire de Miami Michael Salzhauer a ainsi créé son propre compte Snapchat pour répondre à la demande.
Vocations en ligne
Et selon les professionnels de la santé, cette tendance pourrait avoir d’autres effets que satisfaire les instincts voyeuristes. Selon Philip Scharf, responsable de l’orientation des étudiants à l’université d’Arizona, c’est un bon moyen pour les apprentis médecins de tester leur résistance à certains spectacles difficiles à supporter pour le commun des mortels. Mais la fascination pour les posts sur les réseaux ne doit pas être le seul critère de décision: “sur les réseaux sociaux, les médecins donnent l’impression d’avoir une vie de rêve, alors que la réalité, c’est que c’est une carrière qui demande énormément de travail et de sacrifices. Pour devenir médecin, cela ne suffit pas d’être beau et d’avoir beaucoup de followers, il faut s’accrocher”. Ce qui n’empêche pas de liker...
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