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FAUT QU’ON PARLE: de la notion d’auto-partenariat plutôt que de célibat

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

Dans une interview accordée à l’édition britannique du Vogue, Emma Watson a tenu un discours inspirant sur son célibat. À 29 ans, l’actrice est seule et heureuse de l’être. Et si on en prenait de la graine?


 

Pourquoi le célibat est-il encore vu comme une tare? Pourquoi devrait-on toujours trouver chaussure à son pied plutôt que d’apprendre à gambader pieds nus? Partir en quête d’une “moitié” en présupposant qu’on n’est pas entière seule? Dans une interview accordée au magazine de mode Vogue, l’actrice Emma Watson est revenue sur ses questions en évoquant la pression sociale que peuvent ressentir la plupart des trentenaires.

Si tu n’as pas construit de maison, si tu n’as pas de mari, si tu n’as pas de bébé et que tu vas avoir 30 ans, ou que tu n’as pas une place incroyablement sûre et stable dans ta carrière, ou si tu en es toujours à essayer de comprendre certaines choses... Tout un tas d’anxiétés s’accumulent


remarque-t-elle.

 

La notion d’auto-partenariat


Il lui a fallu du temps, mais Emma Watson s’est petit à petit rendue compte qu’elle était seule et — contre toutes attente — heureuse de l’être.

Je n’ai jamais cru à tout ce truc de ‘Je suis heureuse d’être seule’. Il m’a fallu beaucoup de temps, mais je suis très heureuse comme ça.


Elle explique alors préférer utiliser le terme d’auto-partenariat plutôt que de célibat. Car pour elle, et une piqûre de rappel fait toujours du bien, le temps passé en solo serait une période riche, un moment propice pour prendre le temps de se connaître vraiment, connaître ses limites, savoir ce que l’on veut, ce que l’on ne veut plus aussi. Se connaître vraiment, c’est aussi apprendre à passer des soirées en face à face avec soi-même sans ressentir l’angoisse ou le cafard. Trouver sa propre présence sécurisante, apaisante. Qui peut en dire autant? Le terme d’auto-partenariat est parfaitement bien trouvé: le célibat n’est pas exclusif, il est inclusif. Tout le challenge est de le voir comme un cadeau, le plus joli présent que l’on puisse se faire. Le célibat, c’est faire la paix avec soi-même, se prouver qu’on n’a besoin de personne d’autre que soi-même pour s’amuser, se cultiver, se chouchouter, se complimenter, se faire l’amour, se faire à manger et changer une ampoule. Le célibat n’est pas une cage, ce sont les ailes dont vous avez sans doute besoin pour vous envoler. Alors, qu’est-ce qu’on attend pour sceller ce partenariat avec nous-même? Signer ce CDD ou ce CDI en or qui nous garantit liberté, aventures, frissons, self-esteem et grand lit pour soi toute seule?

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