SEPT À HUIT: le récit glaçant de Yann Moix sur les maltraitances qu’il a subies
Hier soir, dans l’émission Sept à Huit, l’écrivain Yann Moix est revenu sur les maltraitances que ses parents lui ont fait subir alors qu’il n’était qu’un enfant. Un témoignage révoltant.
Dans son dernier bouquin « Rompre », Yann Moix a expliqué avoir subi des violences tant psychologiques que physiques de ses parents lorsqu’il était enfant, puis adolescent. Des maltraitances qui, selon lui, sont la cause même de ses relations amoureuses tumultueuses. Invité dans l’émission dominicale Sept à Huit, l’écrivain et chroniqueur télé s’est à nouveau confié sur les épisodes affreux qu’il a subis, comme les coups de câbles électriques, ses propres excréments placés dans son assiette en guise de repas, les claques sans raison… Sans parler de la violence psychologique, sa mère lui répétant sans cesse qu’elle préférerait le voir mort que vivant. Ces sévisses, Yann Moix y revient aussi dans son prochain livre « Orléans » qui sortira aux éditions Grasset le 21 août prochain. Lors de l’émission de TF1, l’ex-collègue de Laurent Ruquier a livré un message fort contre les maltraitances envers les enfants, qu’il considère comme le pire drame au monde.
Yann Moix, d’une enfance de maux au sniper des mots
Il ne laisse personne indifférent. Yann Moix a la réputation d’être un sniper des mots. Mais avant de porter des coups, il en a d’abord reçu. Des années de maltraitances niées par son père, confirmées par d’autres proches. Dimanche à partir de 18h20 sur TF1
Posted by Sept à Huit on Monday, July 22, 2019
Le père dément les accusations
Interviewé par le quotidien Local « La République du Centre », le père de Yann Moix, José, a avoué ne pas comprendre les accusations de son fils. « Je tiens à dire que notre fils n’a jamais été battu », déclare-t-il, en admettant que « la notion d’enfant battu a évolué entre les années 1970-1980 et aujourd’hui ». Il admet que son fils a effectivement reçu une bonne paire de claques, mais dément radicalement les coups de câbles électriques notamment. « S’il avait vraiment été martyrisé enfant, vu qu’on habitait dans un immeuble, ne pensez-vous pas que le voisinage et nos amis de l’étage du dessus s’en seraient rendu compte ? (…) Ce que j’aimerais, c’est avoir un jour une conversation, d’homme à homme, avec Yann [...] Notre porte reste ouverte, il revient quand il veut ». Une invitation qui restera sans doute sans réponse de la part du principal intéressé, lui qui considère désormais que ses parents n’existent plus, comme expliqué lors de l’émission Sept à Huit.
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