Willow Smith se confie sur ses relations polyamoureuses
La fille de Will Smith a bien grandi. Aujourd’hui âgée de 20 ans et devenue actrice et chanteuse, la jeune femme assume ses opinions et n’hésite pas à les défendre haut et fort, à l’image de sa mère Jada Pinkett Smith. C’est ainsi qu’elle a affirmé trouver la monogamie obsolète et s’est confiée sur ses relations sentimentales polyamoureuses.
Dans la famille Pinkett Smith, on parle sans tabou d’amour, de sexualité et de relation. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil à l’émission Red Table Talk, talk-show américain diffusé sur Facebook depuis 2018, avec en vedette Jada Pinkett Smith, sa mère Adrienne Banfield-Norris et sa fille Willow Smith. Trois générations abordant en toute franchise ces thématiques et se confiant sur leur propre vision et expérience. Un rendez-vous dans lequel la fille cadette de Will Smith avait ainsi évoqué sa bisexualité en 2019.
La liberté d’aimer au pluriel
Lors d’une nouvelle émission, diffusée ce mercredi 28 avril 2021, Willow Smith est revenue sur sa conception du couple et a confié être polyamoureuse, c’est-à-dire éprouver des sentiments et entretenir une relation avec plusieurs personnes, toutes consentantes quant au principe. “J’ai constaté que la raison principale des séparations dans les couples monogames est l’infidélité. Or, le fondement du polyamour est la liberté de pouvoir vivre le type de relation qui vous convient. Et de ne pas se résoudre à suivre l’avis des gens autour de vous qui vous disent que la monogamie est la seule solution viable”, a-t-elle notamment expliqué.
Une connexion émotionnelle avant tout
Une conception ayant entraîné un débat enrichissant entre ces trois générations de femmes. La mère de l’interprète de “Whip my hair”, la soutenant et affirmant que “la plupart des gens pratiquent la monogamie parce qu’ils ont l’impression qu’ils n’ont aucun autre choix”. Alors que pour sa grand-mère , il s’agirait avant tout d’un choix guidé par le sexe. Une vision rejetée par Willow Smith, qui soulignait avec humour qu’elle “avait beau être la seule personne polyamoureuse dans ses amis, c’était elle qui avait le moins de rapports sexuels d’eux tou·te·s”. La jeune femme défend un principe de connexion entre les êtres, au-delà de leur sexe et surtout de la notion conventionnelle de fidélité: “je me concentre sur la connexion émotionnelle. Si deux personnes de sexes différents devaient me plaire, je ne chercherais pas à aller voir ailleurs”.
Une vision forte et particulièrement honnête, qui a le mérite de questionner les normes sociétales et d’interroger chacun·ne sur sa vision des relations amoureuses.
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