Lettre à la future maman que j’étais
Sa lettre est à faire lire à toutes celles qui ont peur de devenir maman... Le message que Delphine veut faire passer? Que le jeu en vaut la chandelle et surtout qu'il est impossible d'imaginer toutes les émotions qui nous traverseront.
Personne ne m'avait dit que ce serait si dur. Certains biberons la nuit seront presqu'insurmontables. Certains pleurs insupportables. Parfois, l'espace de quelques secondes, tu te demanderas qu'est-ce que tu as fait comme connerie.
Ce sera plus dur qu'imaginé
On espère qu'on aura tort, et pourtant on aura eu raison. Il va falloir adapter notre vie... Les places dans les crèches seront rares et même quand on obtient le graal, il y aura les détours, les plannings à gérer... Les fins de mois seront difficiles et l'idée de se barrer en week-end sur un coup de tête sera un vieux souvenir. Et puis, on le verra moins que ce qu'on veut, notre petit bout.
Tu ne le verras pas beaucoup. La semaine surtout. Tu vas penser à lui la journée, être crevée au moment de le retrouver, essayer de jouer un peu pour lui faire plaisir, quand même regarder ton portable de temps en temps, le coucher à 20 h et une fois qu'il dormira, tu te diras qu'il te manque. Penser à lui, encore. S'endormir. Et chaque jour recommencer.
On n'aura jamais le temps, jamais le fric...
On se dit toutes qu'une fois que le bébé sera là, on se débrouillera... C'est vrai.
D'ailleurs c'est pas de la débrouille, c'est pire que ça, c'est de la révolte, parce que tout ce qui comptait avant n'a plus d'importance, que le monde se met à tourner dans l'autre sens, la priorité, c'est lui, tout ce que tu fais c'est pour lui. Avant – dans ton imaginaire – le bébé est un paramètre de ta vie. Quelque chose à gérer en plus. Une fois qu'il est là, tu te rends compte qu'il a juste donné un sens à tout ça. Et que tu n'avais rien compris avant.
On culpabilisera
Soudainement on aimera quelqu'un plus que soi-même. Et on aura l'impression de ne jamais être à la hauteur.
Je lui dis que je l'aime tous les soirs, avant de dormir, dans le creux de l'oreille. Au fond de moi, j'espère qu'il me pardonne d'avoir crié, d'avoir regardé mon portable quand on jouait... Quand je lui parle, il appuie sa tête contre mon épaule. je mets mon nez dans son cou, je sens l'odeur la meilleure du monde, je lui répète comme je l'aime. Et on reste comme ça. Il finit par relever la tête, me regarder, sourire avec sa tétine et se coucher. Je crois qu'il m'a pardonné."
Mais oui, il faut foncer
Sa conclusion? Ce sera encore plus dur que ce qu'on imagine, mais le bonheur éprouvé est tout autant inimaginable.
À la future maman d'il y a deux ans. Ne réfléchis pas trop, tu ne peux même pas imaginer. Fonce. C'est tout.
Pour lire la lettre en entier, c'est par ici.
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