6 infos essentielles sur la peau apprises lors d’une consultation cosméto
La peau est un organe bien plus complexe qu’il n’y parait, aux états et préoccupations spécifiques, qu’il est essentiel de comprendre pour pouvoir la soigner et la protéger mais aussi traiter ses possibles problématiques. Ces six informations éclairantes, découvertes au sein d’une clinique forte d’une expertise majeure en soin de la peau, révolutionnent nos idées préconçues sur l’épiderme et ses besoins.
La SkinClinic, créée par le Dr Maria Theodorou propose une consultation cosméto, un concept unique permettant d’analyser la nature de sa peau, comme les facteurs extérieurs et les soins employés, en vue de mieux connaître son épiderme et de cibler plus efficacement ses besoins comme les problèmes qu’il rencontre. Celle-ci se déroule en deux étapes: l’examen cutané ( analyse approfondie de la peau) et le décryptage des cosmétiques habituels, avec apprentissage de la lecture des formulations de ceux-ci et enfin des conseils adaptés et personnalisés. La consultation cosméto est réalisée par Magdalena Dufrasnes, kérato-thérapeute et phyto-esthéticienne, forte de plus de vingt ans de pratique et d’expérience. Nous l’avons rencontrée pour évoquer en profondeur ce procédé ainsi que pour poser un diagnostic sur nos idées reçues et autres croyances en matière de soin de peau.
Cinq facteurs permettent de déterminer le type de peau
- Le taux de sébum: visant à savoir si l’épiderme est à tendance grasse (et si oui, de quel type), s’il présente des mixités ou s’il est à tendance sèche.
- Le degré d’hydratation ou de déshydratation de la peau.
- La présence éventuelle de sensibilités: celles-ci sont plurielles, puisqu’il n’existe pas qu’une seule peau sensible mais différents phénomènes, créant des sensibilités différentes. Si cela touche la circulation du sang, on parlera ainsi de couperose et si elle concerne les cellules, de peau réactive.
- L’ analyse de la pigmentation de la peau et de son phototype.
- Le type de vieillissement de la peau. Il va être interprété en fonction de l’épaisseur de celle-ci et du taux de lipides et d’hydratation. C’est sur base de ces principes que chaque peau vieillit différemment. Sans parler des facteurs aggravants, comme le soleil.
“L’étude de ces facteurs détermine un bon fil conducteur de ce qu’il faut mettre en place. Ces différents points sont analysés en visuel et accompagnés d’une multitude de questions, pour appréhender les habitudes de la personne au niveau cosmétologique mais aussi de l’hygiène de vie dans sa globalité. Les facteurs environnementaux permettent déjà de percevoir une bonne part de ce qui pourrait agresser la peau (le froid, le chaud, l’ensoleillement, le travail si la climatisation y est excessive) ainsi que l’alimentation. En plus de l’analyse de ces facteurs, des produits cosmétique utilisés et de l’examen cutané, il y a un bonus : c’est l’analyse de la réflexologie faciale.
En effet, en fonction des zones du visage touchées par une problématique particulière, on peut établir une référence liée à la réflexologie faciale et aux méridiens du corps, qui relient l’épiderme à certains organes. Si par exemple, au niveau de la zone T, entre les sourcils, on observe des pores plus dilatés et l’apparition fréquente de petits boutons, on saura que c’est lié au méridien du foie. S’il y a un gonflement au niveau des yeux, cela implique le méridien des reins. Cela permettra aussi d’estimer s’il y a une consommation abusive de sucre ou l’alcool ou une alimentation trop salée dans le cas de certains gonflements des yeux. Le stress oxydatif joue un rôle majeur, tout comme la génétique. Mais il s’agira d’une évaluation au cas par cas.”
Les formules bio peuvent également agresser l’épiderme
“Certains ingrédients sont à bannir pour toutes les peaux. C’est le cas des conservateurs, mais aussi de l’alcool en quantité importante. Or celui-ci n’est pas considéré comme dangereux pour la santé et peut donc également se retrouver dans les formules bio ou présentées comme naturelles et ou vegan. C’est ainsi qu’on peut penser faire du bien à son épiderme avec des formules respectueuses et finir par avoir une peau plus abîmée que si on ne lui avait appliqué aucun produit. Sur le long terme, ils sont nuisibles pour tous les types de peau, excitant les peaux grasses et les amenant à s’oxyder et créer des points noirs et desséchant et fragilisant les peaux sèches, entraînant un vieillissement prématuré. D’où l’importance d’amener sa trousse beauté en consultation cosméto. J’y vérifie les ingrédients, conservant les éléments positifs et remplaçant les agents agressants présents, par exemple des dérivés d’alcool ou des parfums de synthèse trop agressifs, par des alternatives plus adaptées. On recrée une nouvelle routine beauté.”
Les applications d’analyse des ingrédients ne sont pas la référence ultime
“Elles se multiplient sur internet et déterminent certes la présence de conservateurs, de formules chimiques, ou d’ingrédients nocifs comme des dérivés du pétrole, mais elles s’axent sur la santé et non pas sur les besoins de la peau et passent donc à côté de pas mal de choses. Mieux vaut dès lors plutôt apprendre à décrypter les étiquettes des cosmétiques, même si c’est un véritable apprentissage. De manière générale, deux informations essentielles sont à retenir:
– Plus un produit contient d’ingrédients, plus il y a lieu de se méfier. Si le nombre de molécules est réduit, celles-ci auront plus de chance d’être concentrées.
– L’ordre d’apparition sur la liste est également essentiel. Le premier ingrédient est celui qui est le plus présent. Et le plus souvent… c’est de l’eau. Et donc pas particulièrement efficace. Dans beaucoup de produits, les molécules traitantes et huiles essentielles, sont tout en bas de la liste, alors que le produit pourrait en contenir des concentrations bien plus fortes et intéressantes.”
Des soins de qualité créent une barrière efficace contre les agressions chimiques
“Soins et maquillage ne sont pas à égalité en matière d’importance au sein de sa routine. Si l’on met en place une cosmétique de phyto-thérapie qui va venir pénétrer à travers toute la barrière de l’épiderme, on peut se maquiller par-dessus, même avec des formulations plus chimiques, et la peau demeurera protégée, les ingrédients nocifs du maquillage ne sachant pas traverser. Mais il existe aussi bien-sûr des maquillages plus naturels, même s’il faut trouver des formules de qualité, qui se conservent et apportent les résultats espérés.”
Mieux vaut une routine ciblée qu’un excès de produits
“C’est du slogan marketing que d’affirmer qu’il faut mettre une crème différente le matin que le soir et y ajouter forcément sérum. Mais parfois par contre, une personne présentant plusieurs problématiques demandera d’adapter les produits en fonction des besoins. Avec une peau à tendance mixte par exemple, il faudra appliquer une crème pour peau asphyxique sur la zone T, et peut-être une crème nourrissante ou apaisante au niveau des joues. Si l’on a de la couperose, on pourra mettre une crème ciblée sur la zone concernée et une autre crème par-dessus pour hydrater. Il ne faut donc pas mettre le plus de produits possibles pour obtenir suffisament d’hydratation mais cibler les besoins, en les traitant matin et soir, car c’est dans la régularité des principes actifs qu’on aura de l’efficacité.”
L’impression d’hydratation ne signifie pas que la peau est vraiment nourrie
“Il y a deux écoles : celle des produits hydratants qui vont venir déposer un film sur la peau de protection et une impression d’hydratation de la peau mais avec un effet superficiel, laissant juste un ressenti agréable, créé par les humectants. Et puis il y a l’école de la phytothérapie et du traitement par les huiles végétales ” aux molécules fines” et huiles essentielles, que l’on va faire pénétrer à travers tout l’épiderme et il où n’y aura pas de saturation en surface. Et là effectivement, on aura l’impression, une fois appliqué le produit, que la peau en a absorbé la totalité sans laisser de film ” collant” sur la surface de celle ci. On peut alors penser que ce n’est pas efficace, du fait qu’il n’y ait pas cet effet occlusif mais en fait pas du tout. Car la peau ne tiraille pas et l’éclat est là et constant. On peut bien-sûr choisir d’utiliser des produits de surface en plus, pour améliorer le grain de la peau, mais leur effet ne sera que passager. Tandis que si l’on travaille vraiment le fond, avec des principes actifs bien dosés et des bases pénétrantes, on n’aura plus besoin de celles-ci, car les problématiques seront traitées. Quand on met en place une bonne cosmétologie, le résultat se voit après moins de deux mois.”
En parallèle à chaque consultation cosméto comme à chaque soin, Magdalena Dufrasnes délivre aussi un passeport beauté, reprenant le taux de sébum, d’hydratation, de sensibilité, le phototypeet l’analyse du type de vieillissement et ses conseils, allié à un plan de traitement sur-mesure. Tout récemment, la Skin Clinic s’est également dotée du Quantificare, un appareil photo 3D perfectionné, permettant une analyse cutanée approfondie supplémentaire
La consultation cosméto se déroule à la SkinClinic du Dr Theodorou à Mons, au prix de 60 euros et dure 30 minutes. Toutes les informations sont disponibles ici.
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