15 fans de beauté nous racontent leur pire erreur en la matière
Combien de fois ne s’est-on pas dit après coup, qu’on aurait vraiment mieux fait de ne pas prendre cette décision? D’autant que, lorsque celle-ci se transforme en catastrophe beauté, les regrets sont d’autant plus amers. Quinze lectrices racontent ces traitements et soins qu’elles n’auraient jamais dû réaliser.
Nya, 26 ans “J’ai les cheveux bouclés et jusqu’à mes 18 ans, je ne savais absolument pas comment me coiffer. Je réalisais fréquemment des lissages permanents chez le coiffeur ou me lissais moi-même les cheveux, avec toutes les conséquences que cela implique. Mes mèches ont fini par être tellement abîmées que mes boucles ont disparu. Voir la mannequin Rose Berthram embrasser sa chevelure frisée au naturel, m’a inspirée et poussée à faire de même. Il a fallu attendre que mes cheveux repoussent totalement pour voir mes boucles ressortir dans toute leur beauté. Et entre-temps, j’ai fondé mon propre salon de coiffure, spécialement dédié aux cheveux bouclés. J’y aide chacun·e à sublimer sa texture naturelle.»
Kim, 33 ans “Il y a environ cinq ans, j’ai réalisé du microblading, une technique visant à combler les sourcils ou leur donner une couleur plus intense. Mais après coup, j’ai trouvé cela très coûteux pour le résultat obtenu et mes sourcils me semblent bien plus beaux lorsque je les maquille moi-même. L’effet était joli au début, puis il a commencé à s’estomper et mes sourcils ont pris une teinte rosée. Désormais, cela ne se voit presque plus, mais avant, il m’était impossible de sortir sans les avoir d’abord retouchés au crayon à sourcils.»
Laura, 32 ans, journaliste “Un jour, j’ai été invitée à tester un soin visage naturel, par une marque dont j’utilisais les produits depuis des années. J’ai donc supposé que je ne risquais rien, mais je me trompais. J’ai souligné à plusieurs reprises que j’avais la peau très sensible, mais on m’a assurée que c’était totalement sans danger pour moi.
Le soin a duré près de deux heures et à chaque étape je sentais mon visage devenir de plus en plus chaud. Lorsque je suis sortie, aux regards que les passants me lançaient, j’ai directement compris que ma peau devait être rouge vif et j’avais raison.
Ce n’est que le lendemain que l’effet s’est un peu calmé. Et ça a été mon dernier soin visage.»
Eva “Plutôt que de combattre ma cellulite, je préfère désormais investir mon argent dans un bon massage ou une agréable séance de sport, qui font se sentir bien dans sa peau, durablement.»
Eva, rédactrice en chef «Je regrette l’utilisation de ceintures amincissantes, les massages douloureux par compression et tous les traitements qui visaient à améliorer l’état de ma cellulite. Non pas qu’aucun n’ait été efficace ou que je me refuserais catégoriquement à en tenter d’autres à l’avenir. Certains sont très performants et donnent de beaux résultats sur le moment. Mais leur point commun à tous est de causer des complexes vis-à-vis d’un phénomène tout à fait normal: la cellulite. Car on ne peut en réalité être totalement libérée de celle-ci et totalement satisfaite de son corps qu’après être passé par la case Photoshop. Alors je préfère investir mon argent dans un bon massage ou une agréable séance de sport, deux actions qui font se sentir bien dans sa peau, durablement.»
Sarah, 31 ans “L’épilation des sourcils à la cire a eu des conséquences douloureuses pour moi. J’avais l’habitude d’avoir parfois de petites blessures après m’être épilée à la pince, mais qui disparaissaient assez rapidement. Mais un jour où je testais une épilation chez l’esthéticienne, celle-ci s’est exclamée que ‘c’était un peu rouge’ et m’a donné une crème à emporter chez moi. En rentrant à la maison, j’ai alors constaté que ma peau était extrêmement abîmée et que je présentais une plaie sur toute la longueur du sourcil. Je vais désormais chez une autre spécialiste qui est au courant de ce qui m’est arrivé et est donc très prudente. Et heureusement je n’ai plus jamais eu à revivre ça. Si seulement j’avais pu trouver cette personne plus tôt.»
Lynn, 26 ans “J’ai récemment testé le lifting des cils (lashlift), consistant à recourber les cils naturels. Mais j’ai directement remarqué que mes cils étaient aussi droits et plats qu’avant. Quand j’ai informé l’esthéticienne que je n’étais pas satisfaite du résultat, elle m’a répondu que c’était probablement la nature de mes cils qui était ainsi, point. J’ai donc payé cher pour rien et je me retrouve avec un complexe en prime. C’est vraiment dommage.»
Griet, 38 ans “Je m’en suis voulu pour un récent achat beauté. J’ai investi dans des patchs pour la peau que l’on voit partout, à laisser poser toute la nuit, pour soi-disant réduire les rides. Mais ils deviennent rapidement secs et je n’aime pas la sensation qu’ils laissent lorsqu’on dort avec. J’espérais qu’ils gommeraient au moins un peu ma ride du lion, mais je n’ai vu aucune différence au réveil. D’accord, je dois leur laisser du temps, car ils sont censés avoir besoin de trente jours pour agir, mais le seul résultat jusqu’ici est que je passe mes journées à observer cette ride. Je n’ai jamais autant pensé au botox que depuis que j’ai acheté ces patchs (rires).»
Pommeline, 27 ans “Quand j’avais 19 ans, c’était la mode de foncer ses yeux avec un gros trait d’eyeliner sur la paupière supérieure ou à l’intérieur de l’œil. Je faisais alors un stage dans un institut de beauté où l’on réalisait du maquillage semi-permanent. Et j’ai donc pensé que ça serait tellement plus simple comme solution que de devoir refaire ma ligne tous les matins. Avec le recul, je ne regrette de ne pas y avoir plus réfléchi. Désormais je me sens bien dans ma peau au naturel, sans avoir besoin de make-up et ce trait d’eyeliner me dérange vraiment. Enfin, au naturel, peut-être pas totalement, vu que j’ai fait augmenter le volume de mes lèvres avec des fillers et que plus tard, j’ai également réalisé une opération du nez, mais je voudrais vraiment me passer de maquillage, y compris d’eyeliner. Seulement, le retirer est un processus douloureux et assez dangereux vu qu’il s’agit d’employer un laser à proximité de l’œil. Il est dès lors essentiel d’être sûr de s’adresser à des spécialistes compétents. J’en ai confié le soin au Brussels Skin Center et après trois séances le trait est déjà moins visible. Mais je devrai malgré tout réaliser des séances supplémentaires. J’ai également fait retirer mes implants fessiers, il y a deux ans. J’avais découvert cette technique via une influenceuse belge, qui s’était fait placer des prothèses et en contactant le médecin qui s’était occupé de son opération, celui-ci m’avait proposé une collaboration. C’était une offre hyper alléchante que de se voir proposer une intervention comme celle-là gratuitement. Et une nouvelle fois, j’aurais dû réfléchir avant d’accepter.
J’ai subi énormément de complications après la pose: de fortes douleurs, une plaie ouverte, des implants qui se fissurent – et le résultat ne me convenait vraiment pas. Au final, je ne portais que des t-shirts longs pour cacher mes fesses. Je suis tellement heureuse d’avoir retiré les implants et je trouve mes fesses bien plus belles maintenant.
Mon conseil? Réfléchissez bien avant de modifier durablement votre corps et dites-vous bien que ce que vous voyez et aimez sur quelqu’un d’autre, n’aura peut-être pas la même apparence sur vous. Je regrette aussi sincèrement d’avoir fait la promotion de tous ces traitements sur les réseaux sociaux. J’ai beaucoup de jeunes followers qui sont influençables et à l’époque, je n’avais pas pensé à l’impact que cela pourrait avoir. Mais il faut dire que j’étais moi-même très jeune et que maintenant, j’ai retenu la leçon.»
Anna, 28 ans “Il y a quelques années, j’ai réalisé du microblading, destiné à donner l’illusion que mes sourcils étaient plus fournis et mieux dessinés. J’étais contente du résultat à l’époque, mais depuis, j’ai déjà dû passer trois fois sous le laser pour me débarrasser des derniers restes de pigments.
Après quelques années, l’effet ne s’est pas estompé, mais la couleur par contre est devenue gris-vert, comme c’est le cas de certains tatouages. Le pigment avait été encré trop profondément sous la peau, transformant cette technique semi-permanente, en fiasco permanent.
La seule option s’est avérée être un traitement au laser: un processus long, douloureux et coûteux, visant à éliminer l’encre progressivement. Mes sourcils sont petits à petits revenus à leur état d’origine et je n’en conserve, heureusement, aucune cicatrice. Mais le maquillage semi-permanent, c’est fini pour moi!»
Charlotte, 30 ans, journaliste beauté «Il m’est arrivé un jour de prendre rendez-vous pour du microblading. Avant tout par curiosité, car j’étais finalement assez satisfaite de mes sourcils. Chance pour moi, une de mes collègues m’a demandé si j’étais sûre de ma décision. Cette question a suscité des doutes en moi et j’ai fini par annuler le rendez-vous. Et quelques années plus tard, avec tous les échos que j’ai pu entendre concernant les résultats du microblading, je me dis que j’ai pris à ce moment-là, la meilleure décision qui soit. Il n’y a bien sûr pas que des retours négatifs, mais on m’a parlé tant de fois de déception, entre décoloration douloureuse, rendu peu naturel, effets bizarres… et il existe des techniques beaucoup plus précises, donnant des résultats bien plus naturels. Heureusement, j’ai mis le holà avant que le mal soit fait, mais je regrette d’avoir été tentée. Cela m’a appris qu’il ne faut pas trop vite se précipiter pour essayer un nouveau traitement et ne se lancer que si on est sûre à 100 %.»
Francisca, 38 ans, journaliste beauté “Je suis devenue allergique à pas moins de neuf ingrédients présents dans les cosmétiques. Si j’avais eu connaissance de ce que je sais aujourd’hui, je n’aurais pas testé autant de produits au début de ma carrière. J’ai une peau atopique et suis donc plus susceptible de développer des allergies. On entend souvent dans ces cas-là qu’il faut favoriser les formules naturelles, sauf que je suis justement allergique aussi à des ingrédients naturels. Et plus on développe des allergies fortes et graves, plus on devient facilement allergique à d’autres choses. Mon plus grand regret est de ne plus pouvoir me réveiller le matin en utilisant un gel parfumé sous ma douche et de devoir bannir les rouges à lèvres Tom Ford. Je suis par contre devenue une experte en décryptage rapide de listes d’ingrédients.»
Sofie, 48 ans, journaliste beauté “J’ai connu quelques ratés, particulièrement avec mes sourcils. Je me suis retrouvée deux fois avec des espèces de chenilles énormes et carrées après les avoir fait teindre. Le soir même, j’ai tout tenté pour retirer la coloration, y compris avec du dissolvant. Il a par contre été plus difficile de masquer le centimètre entier de sourcil qu’une esthéticienne trop enthousiaste m’a un jour retiré.
Sans parler des sourcils hyper épilés dignes des pires versions nineties, alors que j’avais demandé un résultat naturel et qui m’ont laissé un petit traumatisme.
Morale de l’histoire; désormais, je ne fais faire mes sourcils que dans des brow bars spécialisés.»
Laura, 27 ans “J’ai utilisé des produits de comblement des lèvres pendant plus de quatre ans. Au début, j’étais contente du résultat, mais au fil du temps je n’étais plus aussi satisfaite. Mes lèvres semblaient trop épaisses, peu naturelles et les fillers ne tenaient plus là où ils auraient dû être, mais uniquement au-dessus de ma lèvre supérieure. J’ai ainsi fini par ne plus aimer mon sourire. J’ai continué les traitements pendant un moment, même si je n’étais plus aussi satisfaite, simplement car je ne savais pas quoi faire. Jusqu’à ce que je découvre un traitement par hyaluronidase, qui a la propriété de dégrader l’acide hyaluronique, contenue dans les fillers. Après quelques heures, une grande partie des effets avait déjà disparu et le lendemain, je retrouvais la forme naturelle de mes lèvres. Cela m’a énormément surprise et ravie. Je conseille vraiment à chacun·e de faire des recherches poussées avant de réaliser un traitement esthétique. Et surtout de chercher le bon médecin. Informez-vous et demandez toujours à voir des photos d’avant/après, pour être sûr·e que le résultat vous convienne.»
Judith, 41 ans, chef lifestyle “Il y a quelques années, j’ai testé une permanente, dans le cadre de mon travail chez Flair. J’étais ravie de ces jolies boucles bien dessinées, qui mettaient mes cheveux en valeur. Mais je n’avais pas pensé que l’on ne se débarrassait pas de ce traitement chimique après quelques lavages, qu’il rendait les cheveux très secs et surtout qu’il y aurait un décalage en voyant les cheveux pousser. Après un certain temps, je me suis donc retrouvée avec des cheveux raides sur le haut du crâne et des boucles anglaises dans le bas. Bonjour la catastrophe. Autant dire que je n’imposerai plus jamais de traitement chimique comme celui-là à mes cheveux!»
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