On a classé les piercings aux oreilles du plus au moins douloureux
Véritable accro au piercing, la journaliste qui rédige cet article ne cesse pourtant de répéter à chaque passage chez le perceur: “cette fois, c’est le dernier”. On tente toujours d’y croire...
Je n’ai pas pu me faire les percer les oreilles avant mes 12 ans. Jusqu’à cet âge-là, j’ai alors nourri un fantasme esthétique autour des bijoux qui peuvent orner les oreilles. Aujourd’hui, je compte 12 piercings, soit six à chaque oreille. Et parce que tous n’ont pas été une partie de plaisir, j’ai décidé de les classer par odre décroissant de douleur, au cas où vous vous demandiez un peu le degré de souffrance pour chaque. Notez tout de même que cet article est purement subjectif, et que je suis dotée d’un côté maso indéniable vu que je finis toujours par y retourner, même après avoir juré que cette fois-ci, c’était le petit dernier.
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Le snug
Situé sur l’anti-hélix, entre le rook et le tragus, le piercing snug est sans conteste le numéro 1 de ce classement. Il s’agit d’une zone de l’oreille où le cartilage est assez épais, donc forcément, il faut y aller pour la percer. On le sent passer, ça craque, et le moment n’est pas aussi sympa qu’un cocktail en bord de plage à Ibiza, et en plus, on le subit légèrement les jours qui suivent (coucou le dodo uniquement d’un côté). En revanche, il est canon, donc il vaut bien l’effort! Et pour les plus vaillant.e.s, sachez qu’il existe aussi le double snug (/double souffrance).
L’anti-hélix
Il ne paie pas de mine celui-là, mais alors, quand on décide de le faire... Aïe. Il mérite la seconde place du classement. Situé au niveau du petit rebord extérieur de cartilage, juste à l’avant de l’oreille, ce piercing se trouve en réalité juste en face de l’hélix normal. Vite réalisé, ce piercing ne laisse cependant pas une douleur qui nous met en difficulté les prochains jours, et ça, on aime (mais ça finit quand même deuxième dans ce top).
L’hélix
L’hélix est presque au coude à coude avec l’anti-hélix. L’hélix, comme son nom l’indique, se situe sur la partie supérieure externe du pavillon de l’oreille. On est en plein dans le cartilage, on sent un bon gros picottement sur le moment, mais la douleur est vite passée.
Le low hélix
Le low hélix est un petit vicieux dont on n’a pas vu la douleur venir au moment du piercing. Il est situé le long de l’oreille, à la frontière entre le lobe et le cartilage. Et si on imagine que c’est encore plutôt mou, la sensation se mêle à la dureté du cartilage, rendant un brin douloureux cette fantaisie!
Le tragus
Pour celui-ci, encore plus que pour les autres, la douleur va dépendre de l’épaisseur de la zone et du degré de sensibilité de la personne. On le considère souvent à tort comme l’un des plus douloureux, or ce n’est pas le cas. Perso, je l’ai à peine senti!
Le conch
Celui-ci, c’est LA bonne surprise du classement. Souvent considéré comme très douloureux, il n’en est rien. Certes, ce n’est pas un moment agréable car le conch se situe sur la partie de l’oreille face au conduit auditif externe, mais en revanche, il est bien plus supportable que ce que l’on peut imaginer, promis!
Le lobe
Doit-on vraiment préciser pourquoi le lobe est dernier du classement? Le piercing à cet endroit passe comme dans du beurre. Aussi simple que ça!
Bien sûr, il existe encore de nombreux autres piercings, comme le ronk, le daith ou encore l’industriel, mais là, l’aiguille n’y est pas encore passée... Une affaire à suivre (sorry mom).
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