En pleine crise du Coronavirus, Coline a pris une pause carrière pour (re)trouver sa voie
2020 est une année étrange, qui nous donne à tous matière à réfléchir. Ce que nous réserve l’après-Covid est confus, mais certains en profitent quand même pour se lancer dans de nouvelles aventures professionnelles. Coline est de ceux-là. En quête d’épanouissement, elle a mis son travail d’hôtesse de l’air en suspens et se laisse un an pour trouver une nouvelle voie.
Explorer les frontières
« À 18 ans, j’ai choisi d’étudier le journalisme. Je suis très sociable et créative, et cette vocation semblait combler ces deux traits de ma personnalité. Au début, c’était le cas. Mais quand j’ai eu l’occasion de travailler en tant qu’hôtesse de l’air durant mes études, un rêve d’adolescente s’est réalisé. Vers l’âge de 15 ans, j’ai développé une passion pour les voyages ; j’avais envie de découvrir le monde et j’ai songé au métier d’hôtesse de l’air. Mes études ne correspondaient pas vraiment à cette ambition, mais j’ai pu l’assouvir en travaillant pour la compagnie aérienne TUI durant les week-ends et les vacances scolaires. J’étais passionnée par l’aviation… Si bien que j’ai décidé de mettre fin à mon cursus et de travailler à temps plein comme hôtesse de l’air. »
J’ai tout de suite été mordue par l’aviation et j’ai mis fin à mes études pour travailler à plein temps comme hôtesse de l’air.
« J’ai toujours mis beaucoup d’énergie dans mon boulot, mais lorsque la crise du Coronavirus a ébranlé le secteur du tourisme et que de plus en plus de pays sont passés en zone rouge, je me suis mise à douter de mon avenir dans l’aviation. Ça faisait un moment que je caressais l’idée d’un nouveau défi professionnel. Et comme je n’avais plus beaucoup de travail, je me suis finalement décidée il y a quelques semaines: pour sortir de ma zone de confort et tester mes limites, je devais partir à la recherche d’un nouvel emploi. Et c’était le moment idéal pour cela. »
9 to 5
« La possibilité de faire une pause carrière chez TUI a été décisive. Je n’avais rien à perdre, c’était la situation rêvée. Aussitôt dit, aussitôt fait, avant même le début de mon interruption de carrière, je commençais mes recherches d’emploi. Je n’avais pas beaucoup d’exigences, ni vraiment de préférences. J’avais juste envie d’intégrer une entreprise dynamique où je pourrais goûter au 9 to 5. Et cette recherche s’est avérée beaucoup plus simple que je ne l’avais imaginée, puisque Tempo-Team m’a offert la possibilité de travailler comme consultante au sein d’une agence intérim, malgré mon manque d’expérience dans le secteur et grâce à un programme de formation. Le 4 octobre, ma pause carrière débutait. Et le 5 octobre, je commençais mon aventure Tempo-Team, gardant bien en tête que je pourrais toujours me rabattre sur l’aviation si cela ne me plaisait pas. »
Je pensais que la crise du Coronavirus compliquerait mes recherches d’emploi… Mais, par chance, j’étais à côté de la plaque.
« Il me semblait évident que la crise du coronavirus rendrait tout le processus de recherche d’emploi plus compliqué… Mais, par chance, ça n’a pas été le cas pour moi. J’ai trouvé plus vite que dans mes rêves les plus fous. Avec un peu de recul, j’ai un seul regret : ma formation a eu lieu à distance et non sur place. J’aime beaucoup le contact et les rencontres, et je n’ai pas l’habitude de m’asseoir seule derrière mon écran pendant huit heures. Il m’a fallu un peu de temps pour m’habituer à cette situation. Heureusement, je suis aujourd’hui en contact avec des gens tous les jours. Je suis employée dans une agence d’intérim; je trouve et je place des candidats dans différentes entreprises, pour des missions professionnelles en tous genres. Je fais aussi de la planification pour ces travailleurs temporaires, et je suis disponible pour répondre à leurs questions, ce qui me permet de créer du lien avec eux. Les horaires classiques, dits « 9 to 5 », de ce travail me permettent de profiter pleinement de mes week-ends et c’est un réel plaisir. Croyez-le ou non, j’observe même des similitudes entre ce job et mon poste d’hôtesse de l’air. Dans les deux cas, le service client joue un rôle primordial, et c’est quelque chose que j’apprécie énormément. »
« Pour l’instant, je ne regrette en aucun cas ma décision. Et j’ai maintenant un an pour décider si je veux poursuivre dans cette nouvelle voie. Il est encore un peu tôt pour savoir si c’est ce que je veux faire pour le reste de ma vie… Le fait que je puisse encore me rabattre sur l’aviation après cette année « test » me procure un sentiment de sécurité. L’aviation est un secteur très spécifique, avec lequel on accroche, ou pas. Ma relation fusionnelle avec le métier d’hôtesse de l’air a démarré il y a sept ans. C’est une passion qui, je pense, perdurera. Mais savoir si je souhaite retourner dans les airs et abandonner les libertés que j’ai maintenant acquises reste, pour l’instant, un grand point d’interrogation. »
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