DANS MON PORTEFEUILLE : ““Je cumule trois jobs pour assurer mes fins de mois »
Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.
- Prénom : Cheyenne
- Age : 30 ans
- Situation : célibataire
- Études : bachelier en accueil et éducation du jeune enfant
- Emploi : institutrice maternelle
- Salaire net : ± 2250 euros
- Avantages extra-légaux : allocation vélo
- Extra : 450 euros supplémentaires grâce à deux flexi-jobs
- Revenus du ménage : ± 2700 euros
- Frais fixes : 1100 euros par mois
- Épargne : 11.000 euros
Une séparation n’est jamais facile et encore moins lorsqu’elle implique des questions aussi complexes qu’une copropriété. Si seulement je pouvais faire avancer le temps plus vite et être déjà dans trois mois, afin de clore enfin ce chapitre.
Cheyenne: « J’ai toujours sur que je voulais devenir institutrice maternelle. Déjà à l’école primaire, j’aidais les profs à s’occuper des petits l’après-midi. Au lycée, j’ai étudié la photographie mais, même si c’était une passion, il était évident que je poursuivrais les études supérieures dont je rêvais depuis longtemps. Entre temps, je peux déjà compter plusieurs écoles maternelles sur mon CV. Un nombre qui atteint carrément la dizaine, les postes dans le secteur n’ayant pas toujours été aussi recherchés qu’aujourd’hui. Notamment au début de ma carrière où il fallait se battre pour trouver une place. Depuis la rentrée dernière, j’ai rejoint une nouvelle école maternelle, qui travaille avec des groupes vivants, ce qui est sympa, car cette méthode permet de s’adapter au niveau de chaque enfant et d’approfondir la matière là où c’est nécessaire. Je m’occupe des petits de deux ans et demi et trois ans, qui commencent tout juste leur apprentissage. Beaucoup d’entre eux ne sont pas encore propres, et c’est donc une des premières choses sur lesquelles nous travaillons. »
Deux flexi-jobs
« J’ai un salaire net de 2250 euros. Je trouve que c’est pas mal. C’est un travail assez difficile mais on obtient aussi beaucoup de bonheur en retour. Je combine mon métier avec deux flexi-jobs. Étant entourée de 33 bouts de chou durant la journée, j’oublie parfois comment parler correctement. Mais j’apprécie malgré tout beaucoup le contact avec les clients dans la restauration. C’est une ambiance totalement différente et très chouette, même si je ne serais pas forcément capable de faire un tel travail à plein temps. Bosser le vendredi soir dans la restauration représente la meilleure manière pour moi de clôturer la semaine. Mon autre flexi-job est un poste de coach fitness qui me permet non seulement d’avoir un revenu supplémentaire mais aussi de jouir d’un abonnement à la salle gratuit, ce qui est un bonus. Je ne peux que recommander de combiner plusieurs emplois, la vie étant devenue tellement chère, surtout en tant que célibataire. »
La sécurité de l’emploi
« J’ai récemment rompu avec mon ex, avec qui je possédais une maison. Celle-ci a été vendue récemment et nous attendons toujours la signature de l’acte définitif. Une séparation n’est jamais facile et encore moins lorsqu’elle implique des questions aussi complexes qu’une copropriété. Si seulement je pouvais faire avancer le temps plus vite et être déjà dans trois mois, afin de clore ce chapitre. J’ai de mon côté acheté un appartement dans lequel j’emménagerai dans quelques mois. J’avais envisagé de louer, mais dans ma région, on atteint rapidement les 1000 euros par mois pour une location donc autant payer mon propre bien. Les deux prochaines années risquent d’être dures, mais heureusement j’ai mes flexi jobs et je peux toujours travailler un peu plus si nécessaire. Et puis l’éducation offre une sécurité d’emploi suffisante pour me permettre de rester zen face à tout cela. »
Pour le plaisir
« Mes jobs complémentaires me rapportent 450 euros en plus par mois, ce qui m’amène à un total de 2700 euros de salaire. Je mets normalement ces 450 euros de côté et j’essaye d’en rajouter encore 300 en épargne. Je considère aussi mon appartement comme une forme d’épargne et ce principe est ancré en moi depuis mon plus jeune âge. Grâce à mes économies, je peux partir en vacances plusieurs fois par an et j’aime dépenser pour me faire plaisir. J’épargne donc non seulement pour me constituer un capital de réserve mais aussi pour m’offrir ce que je désire, car la vie c’est bien plus qu’uniquement travailler. »
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