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© Getty Images

DANS MON PORTEFEUILLE : « J’épargne pour partir un an en tour du monde »

Barbara Wesoly

Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.

  • Prénom : Carine
  • Age : 28 ans
  • Situation : célibataire
  • Études : bachelier en travail social
  • Emploi : gestionnaire payroll
  • Salaire net : ± 2350 euros
  • Avantages extra-légaux : 8 euros par jour de chèques repas, assurance hospitalisation et de groupe, ordinateur portable, téléphone mobile et abonnement
  • Revenus du ménage : ± 2350 euros
  • Frais fixes : 940 euros par mois
  • Épargne : 14.000 euros
Je me considère chanceuse grâce à mes fantastiques collègues et à mes nombreux jours de congé, mais je sais que ce ne sera pas un boulot dans lequel je vais rester indéfiniment.

Carine « Depuis décembre 2022, je travaille en tant que gestionnaire payroll au sein du service RH d’une entreprise de logistique et de transport. J’ai diverses responsabilités mais la principale est de veiller au paiement correct et à temps du salaire de tous les employés ainsi qu’à l’administration qui en découle. Je bossais auparavant dans le secteur touristique, durement touché lors de la crise sanitaire. A l’époque cela a entraîné pour moi, plusieurs mois passés en chômage économique. Je trouve mon emploi actuel correct, mais sans plus. En toute honnêteté, il me manque des défis et il m’arrive de trouver certaines des tâches qui m’incombent bien trop ennuyeuses. Mon précédent emploi était bien plus exigeant mais est malheureusement devenu trop dur à continuer, suite à un concours de circonstances, ayant mené à un burnout puis à une dépression. »

Situation provisoire

« Avec un salaire net de 2350 euros, je peux dire que j’ai un job bien rémunéré. Je réalise des horaires 9-17h, ce qui m’amène à un bon équilibre entre boulot et vie privée. Ce n’était pas le cas à mon poste précédent et cela a contribué à m’amener à un épuisement professionnel. Désormais, mon travail ne m’occupe plus l’esprit en permanence et je peux me vider la tête une fois ma journée finie. Il m’arrive de continuer un peu plus tard lors des périodes plus chargées, mais je le compense alors lorsque c’est plus calme. Je me considère chanceuse grâce à mes fantastiques collègues et à mes nombreux jours de congé, mais je sais que ce ne sera pas un boulot dans lequel je vais rester indéfiniment. »

Congélateur supplémentaire

« Je paye 940 euros de frais fixes par mois. Sur cette somme, 690 euros vont au remboursement de mon prêt immobilier et 250 euros pour l’eau, le gaz, l’électricité et internet. Habitant en appartement, je paye également 400 euros par trimestre pour les frais d’immeuble, le syndic et les communs. Environ 400 euros par mois sont aussi dédiés aux courses. Je suis consciente que c’est une fameuse somme mais il n’est pas toujours facile de faire des courses fréquemment quand on habite seule. C’est pourquoi j’ai un congélateur supplémentaire Ainsi je cuisine de plus grandes portions et en conserve pour plus tard. J’essaye d’épargner là où je peux. Je n’achète ainsi plus de boissons gazeuses, mais aromatise mon eau pétillante avec de la grenadine. J’ai remplacé toutes mes ampoules par des lampes LED ou à faible consommation et j’ai récemment changé les fenêtres en espérant constater une amélioration de ma facture d’énergie. »

Monter d’un cran

« Je tente de mettre de côté 300 euros par mois. Parfois, j’arrive à monter jusque 600 euros, mais c’est plus une exception que la règle. J’ai fait un pacte avec moi-même, en me promettant qu’il devait toujours y avoir au moins 10.000 euros sur mon compte épargne. C’est le montant qui me permet de me sentir vraiment à l’aise. On ne sait après tout jamais quelles surprises la vie nous réserve. Lorsque des frais imprévus se présentent, comme ma voiture qui tombent en panne, je veux pouvoir les couvrir sans que ce soit une catastrophe. Je commence aussi à regarder petit à petit pour trouver un flexi-job que je pourrais réaliser une fois par semaine afin de pouvoir économiser davantage pour mes projets de voyage. Il y a peu, j’étais au Vietnam durant quatre semaines, mais dans environ cinq ans, j’aimerais prendre une année sabbatique afin de voyager à travers le monde. Et pour atteindre cet objectif, je vais devoir monter d’un cran financièrement. J’espère qu’un petit job en plus pourra contribuer à réaliser mon rêve. Mais quand il y a de la volonté, tout est possible. J’en suis certaine ! »

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