DANS MON PORTEFEUILLE: ““J’épargne pour mes voyages ””
Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.
- Prénom Lisa
- Âge 29 ans
- Situation célibataire
- Études bachelier en assistance de gestion médicale
- Emploi secrétaire médicale au sein d’un hôpital
- Salaire net ± 2200 euros
- Avantages extra légaux 5 euros par jour de chèques repas, assurance hospitalisation et prime vélo
- Revenus du partenaire Aucun
- Extra Aucun
- Revenus du ménage ± 2200 euros
- Frais fixes 1200 euros par mois
- Epargne 29.000 euros + 5000 euros d’investissement
Je suis devenue maître dans l’art de ‘finauder’ pour trouver les meilleurs moments où partir en vacances
Lisa « Je travaille dans un hôpital depuis bientôt 6 ans et désormais pour le service de médecine physique, rééducation et médecine du sport. Il s’agit d’un service spécialisé qui se concentre sur la mobilité des patients et traite les affections musculo-squelettiques, comme les blessures sportives et de surmenage et les syndromes de douleur chronique. Je fais partie d’une super équipe de 4 secrétaires et, avec mes collègues, nous nous occupons de répondre aux appels téléphoniques des patients. Mes tâches comprennent aussi la planification et l’organisation des rendez-vous et des examens, l’accueil, l’information et l’orientation des patients, le suivi des dossiers ainsi que des tâches administratives d’ordre général. Je suis également planificatrice, ce qui implique que je suis responsable à la fois de la création et du suivi du planning de notre médecin assistant. Et pour finir, je forme des stagiaires, ayant suivi le même cursus que le mien. C’est un travail polyvalent, impliquant toujours de nouvelles tâches, donc il n’est jamais ennuyeux.
Pas que des avantages
J’habite à proximité de mon boulot et je peux m’y rendre en 5 minutes à vélo. Je n’ai rien à dire en matière de distance et trajet domicile-travail. La variété des missions et le contact avec mes collègues et les médecins est aussi l’un des grands avantages de mon job. Mais il y a aussi quelques points négatifs. Je n’ai, par exemple, que 24 jours de congé par an, ce qui est peu pour quelqu’un qui comme moi adore voyager. Je suis donc devenue maître dans l’art de ‘finauder’ pour trouver les meilleurs moments pour partir en vacances et profiter ainsi au maximum de mes jours de congé. Un autre souci est celui de la réforme des soins de santé. Pour pouvoir exercer ce métier, j’ai suivi un bachelier en 3 ans, mais désormais, on peut exercer le même boulot en ayant accompli seulement un an d’étude. Sur le principe, cela ne pose pas de problème, mais j’avoue avoir parfois du mal à savoir que ceux ayant suivi cette formation gagnent autant que moi. Cela tient au fait que nous sommes désormais payés non plus en fonction de notre diplôme, mais de nos tâches. Je ne suis pas fan non plus de la classification de fonctions IFIC (qui définit la rémunération en rapport avec l’intitulé et les missions du poste, ndlr.), car je trouve ce système injuste et très défavorable au secteur de la santé.
Ça vaut le coup d’essayer
Mon salaire actuel est de 2200 euros. J’envisage de postuler pour un autre travail au sein de mon service, afin d’évoluer dans ma carrière. Cela impliquerait une classification d’emploi différente et m’amènerait à gagner environ 300 euros net de plus par mois. Cela vaut la peine d’essayer, surtout maintenant que je vis seule depuis que j’ai rompu avec mon petit ami. Chaque mois, je paye 750 euros de loyer et avec les charges, ce montant grimpe à environ 850 euros par mois. Avec tous les frais supplémentaires, j’atteins les 1200 euros par mois. »
Le bonheur de voyager
« Même si je suis dépensière, j’essaye d’économiser et de, chaque mois, parvenir à mettre 350 euros de côté et d’investir 100 euros. En incluant mon épargne pension, on en arrive à une économie de 532,50 euros mensuels. J’ai déjà un petit 6000 euros sur mon compte épargne-pension et à cela s’ajoutent 29.000 euros d’épargne classique et 5000 euros d’investissements. Mais pour l’instant, je n’épargne pas avec l’objectif d’acheter une maison. Je suis convaincue que c’est presque mission impossible en solo. Mais j’économise surtout pour réaliser des voyages longue distance. Je ne considère pas cela comme de l’argent perdu ou gaspillé, car il a été scientifiquement prouvé que voyager rendait heureux. »
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