DANS MON PORTEFEUILLE: ““Je cumule deux jobs, l’un alimentaire, l’autre par passion””

Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.

• Prénom: Emma
• Âge: 28 ans
• Situation: fiancée
• Etudes: Master en communication d’entreprise
• Emploi: travaille comme planificatrice en urbanisme en fonction principale et comme fleuriste en job secondaire
• Salaire: ± 1320 euros pour un mi-temps
• Avantages extra-légaux: 8 euros de chèques repas par jour, une assurance hospitalisation, des allocations de télétravail, des éco-chèques et un treizième mois.
• Salaire du partenaire: ± 2700 euros
• Extra: 500 euros grâce au job secondaire
• Revenu du ménage: ± 4520 euros
• Coûts fixes: 2600 euros par mois
• Compte épargne: 600 euros

Emma: “J’ai commencé ma carrière au sein d’une agence de relations publiques, mais, au bout de trois ans, j’ai jeté l’éponge car ce n’était pas mon truc. Le fait de ne pas avoir un poste me convenant vraiment, combiné a une année difficile sur le plan privé, m’a décidé à penser à moi avant tout. Depuis toute petite, je rêvais d’avoir ma propre entreprise. Lorsque la crise sanitaire a éclaté, j’ai commencé à songer à la direction que je souhaitais donner à ma vie. Je suis tombée sur un cours pour devenir fleuriste et deux ans plus tard j’ai ressenti l’envie d’en faire mon deuxième job. Le statut d’indépendant entraînant une existence assez incertaine et mon amoureux et moi ayant alors le souhait d’acheter une maison, j’ai décidé de chercher un travail comme employée à temps partiel.”

Deux emplois, deux ambiances

“Depuis 2021, je bosse donc à mi-temps comme planificatrice, ce qui signifie que je suis responsable de la gestion des agendas des différents conseillers. Ce travail est pour moi la combinaison parfaite avec mon activité secondaire. Mon boulot de fleuriste exige beaucoup de moi, tandis que mon emploi d’urbaniste est bien moins prenant. Il n’est pas complexe et peut même parfois être monotone mais j’aime la sécurité qu’il m’apporte et le fait qu’il me permette de répondre à mes besoins premiers. Le salaire pour un mi-temps (je travaille deux jours et demi par semaine en tant que planificatrice) est de 1320 euros par mois. Je gagne environ 500 euros pour mon activité secondaire, ce qui veut dire que je touche 1820 euros par mois. En tant que fleuriste, je n’ai pas d’entreprise physique. J’ai un site internet et réalise des commandes sur demande. C’est bien moins risqué que d’avoir un magasin. Les fleurs ont une date de péremption assez courte et je les achète donc à la demande du client. Je vois mon emploi principal comme un job alimentaire et ma profession secondaire comme une passion. Et je profite du meilleur des deux mondes, même si à la fin du mois, il ne me reste pas beaucoup de réserves.”

Régler les factures en commun

“Mon fiancé et moi avons à nous deux un revenu de 4520 euros par mois. Nous fonctionnons avec un compte commun, sur lequel il dépose 1400 euros et moi 1200 euros. Des montants proportionnels à nos revenus. Et sur ces 2600 euros, 1200 vont au remboursement de notre prêt. Le reste est utilisé pour tous les frais liés à notre ménage. Pour les courses, grâce à nos chèques-repas, nous arrivons à 400 euros par mois. Nous utilisons également ce compte commun pour payer nos restos et cafés, donc à la fin du mois, il ne reste plus grand chose dessus.”

Pouvoir compter sur sa famille

“Même si nous possédons un bon revenu familial, épargner ne se déroule pas toujours sans heurts. Je suis très dépensière et j’ai déjà réfléchi sérieusement au fait d’avoir peut-être un souci à ce niveau. La preuve en est mon compte épargne sur lequel il n’y a que 600 euros. Mais nous allons nous marier et c’est une bonne motivation pour apprendre à mieux gérer mon argent. Heureusement, nous pouvons coûter sur l’aide de nos parents, car notre mariage devrait nous coûter 30.000 euros. Je leur en suis tellement reconnaissante. Grâce à ma famille, j’ai pu avoir des opportunités que d’autres n’ont pas toujours. L’une de mes amies voulait aussi démarrer une activité secondaire, mais les coûts en étaient trop élevés et elle a finalement renoncé à son projet. De mon côté, j’ai été aidée par mes parents pour pouvoir me lancer sans heurts, et je ne sais comment je pourrais les remercier pour ce si beau cadeau.”

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