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DANS MON PORTEFEUILLE: ““J’enseigne la journée et suis des cours le soir””

Barbara Wesoly

Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.

  • Prénom : Julie
  • Age : 22 ans
  • Situation : en couple et en colocation avec sa meilleure amie
  • Etudes : bachelier en journalisme et actuellement en train de réaliser un bachelier dans l’enseignement primaire
  • Emploi : institutrice de deuxième primaire
  • Salaire net : ± 2000 euros
  • Avantages extra-légaux : allocation vélo et internet
  • Extra : un flexi-job dans l’horeca qui lui rapporte 100 euros supplémentaires
  • Revenus du ménage : ± 2100 euros
  • Coûts fixes : 700 euros par mois
  • Compte épargne : 27.000 euros
J’ai besoin de mon travail pour subvenir à mes besoins, mais me retrouver devant une classe n’a rien d’une punition. Je touche 2000 euros net par mois et j’ai en plus un flexi-job dans l’hôtellerie qui me rapporte 100 euros supplémentaires.

Julie: « J’étais en plein bachelier de journalisme lorsque la crise sanitaire a éclaté et je n’ai donc pas pu vivre une existence classique d’étudiante durant un an. Cette fin d’études s’est révélée très étrange. Et si j’étais au départ convaincue par mon choix de carrière – malgré l’insécurité financière que comporte ce métier – il est devenu clair durant cette période, que je ne souhaitais pas en réalité travailler dans le secteur du journalisme. J’ai achevé mon cursus, car je trouvais important d’être diplômée et d’avoir un bachelier, quel que soit le domaine de celui-ci. Une fois mes études achevées, je tenais à être autonome aussi rapidement que possible mais pour cela, il me fallait un revenu. »

Enseignante en formation

« Mon premier emploi a consisté en un job de vacances dans une compagnie d’assurance, mais j’ai rapidement compris que ce n’était pas ma tasse de thé. Peu de temps après, j’ai reçu un appel d’une connaissance qui travaille dans le secteur de l’enseignement et qui m’a demandé si je serais intéressée de devenir institutrice dans son école. Cette idée a commencé à faire son chemin et vu que nous étions à peine quatre jours avant le début de l’année scolaire, j’ai foncé. C’est ainsi que j’ai rejoint une haute école proposant une formation adaptée et raccourcie pour devenir professeure. Grâce à cela je peux déjà enseigner à temps plein et suivre un cursus en cours du soir. C’est un sacré challenge au niveau du rythme, mais ça en vaut le coup. J’adore voir grandir mes élèves en seulement quelques mois. En tant qu’institutrice, on contribue directement à leur développement et rien n’est plus épanouissant que de les voir franchir de nouvelles étapes. Aucun travail ne pourrait être plus enrichissant que celui-là. Et certains enfants me voient, en quelque sorte comme leur héroïne. »

Un même appart mais chacune ses petits plats

« J’ai besoin de mon travail pour subvenir à mes besoins, mais me retrouver devant une classe n’a rien d’une punition. Je touche 2000 euros net par mois et j’ai en plus un flexi-job dans l’hôtellerie qui me rapporte 100 euros supplémentaires. Mon revenu est donc de 2100 euros par mois. Je vis depuis un an et demi en colocation avec ma meilleure amie, dans un appartement que nous louons via une autre copine. Le loyer est de 820 euros par mois et nous payons 100 euros par mois pour les charges communes. Nous avons également augmenté nos acomptes énergétiques pour passer à 200 euros par mois, ce qui m’amène à environ 700 euros de frais fixes mensuels. Même si je vis sous le même toit que ma meilleure amie, nous avons décidé dès le départ de ne pas cuisiner ensemble. Elle fait ses courses et moi les miennes. De l’extérieur cette formule peut sembler étrange ou désagréable, mais elle fonctionne pour nous. Et cela nous évite tout souci ou quiproquo concernant la nourriture. »

800 euros d’épargne par mois

« Mes frais fixes de 700 euros me laissent encore suffisamment d’argent pour économiser. J’ai pour objectif de mettre 800 euros par mois de côté et même si je gère bien ce principe, je suis régulièrement tentée de craquer pour des voyages ou du shopping. Ma garde-robe déborde, mais les vêtements me rendent vraiment heureuse. Et puis la vie ce n’est pas seulement travailler et épargner. Il faut aussi profiter ! Mais je continue à rester sage, car, même si ma BFF et moi avons signé un bail pour encore un an et demi, cela ne m’empêche pas de jeter des coups d’œil du côté du marché de l’immobilier. Mais pas question de me réfréner. Je ne raterais pas un dîner ou des soirées juste pour pouvoir investir plus vite dans un bien. Je voudrais acheter avec mon amoureux, mais il étudie encore, donc à voir si nous pourrions gérer un tel projet. Mais cette question finira par trouver d’elle-même sa réponse. »

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