Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.
- Prénom : Sarah
- Age : 36 ans
- Situation : est en couple mais ne vit pas avec son compagnon. Est maman célibataire d’une petite fille.
- Etudes : bachelier en éducation physique.
- Emploi : propriétaire d’une école de danse et d’une autre de fitness, et danseuse professionnelle.
- Salaire net : ± 2.065 euros
- Extras : 165 euros d’allocations familiales et 157 euros de pension alimentaire.
- Revenus du ménage : ± 2.387 euros
- Frais fixes : 1.740 euros par mois.
- Épargne : 22.000 euros
Être indépendante m’oblige à me contenter de beaucoup moins que ces dernières années, mais c’est compensé par la liberté dont je dispose et la satisfaction que je tire de mon job.
Sarah: « Plus tôt cette année, je suis passée du statut d’employée à celui d’indépendante. Je suis désormais propriétaire d’un club de danse et d’un centre de remise en forme, et je suis aussi danseuse professionnelle. Avant cela, je travaillais dans le domaine de l’éducation et exerçais mon emploi actuel comme professeure dans le secondaire. Cela faisait un moment que je voulais me lancer comme indépendante, sans oser franchir le pas. Mais la peur est mauvaise conseillère, et j’ai fini par ne plus l’écouter. Jusqu’à présent, c’est la meilleure décision que j’ai jamais prise ! Je suis responsable de la coordination au sein de l’école de danse. Je ne donne plus cours de danse, mais je continue, par contre, ceux de fitness. Je travaille avec différents professeurs, mais j’essaye autant que possible de retrousser aussi mes manches. C’est nécessaire pour économiser de l’argent et constituer une vraie réserve financière. Je dirige l’école de danse avec un ami et le club de fitness avec mon partenaire. »
Investir en moi-même
« Chaque mois, je suis en mesure de me verser un salaire net de 2.065 euros. Cela m’oblige à me contenter de beaucoup moins que ces dernières années, mais c’est compensé par la liberté dont je dispose et la satisfaction que je tire de mon job. Je suis toujours à la recherche d’un équilibre parfait entre travail et vie privée, mais je vois ce changement comme un investissement en moi-même et en mon avenir. Et puis, j’ai un bon comptable qui optimise autant que possible les choses pour moi, afin que je n’aie pas trop de frais, en plus de mon prêt immobilier, de mes courses et de mes factures. La flexibilité de mon activé vaut aussi son pesant d’or. Je bosse principalement quand ma fille est à l’école. Elle est ma priorité, c’est pourquoi j’ai choisi cette voie. Je veux être là pour elle quand elle est à la maison. Mais en même temps, c’est aussi particulièrement agréable d’exercer ma passion. Je pense que beaucoup de gens en rêvent, même si ce n’est pas toujours évident à réaliser. Faire ce que l’on aime apporte tellement de joie que cela diminue l’importance des questions financières. »
Chanceuses
« Je suis mère célibataire, même si j’ai un partenaire. Pour le moment, nous ne vivons simplement pas sous le même toit. Il a sa maison, moi mon appartement et nos revenus sont séparés. Je paye 1.065 euros pour mon prêt immobilier et 122 euros d’acompte pour le gaz et l’électricité. L’eau me coûte 40 euros par trimestre. Ma voiture est remboursée grâce à mon entreprise, tout comme mes frais d’abonnement téléphonique, qui s’élèvent à 45 euros par mois. Mon compagnon et moi réalisons beaucoup de choses ensemble comme manger au resto, sortir, voyager. Parfois, c’est moi qui paye, parfois, c’est lui, même si je dois admettre qu’il paye plus souvent que moi. Ce n’est pas un concours, mais il est plus aisé financièrement et aime nous gâter ma fille et moi. Nous sommes chanceuses ! »
Être capable de façonner sa vie
« Je trouve essentiel de pouvoir mettre suffisamment de côté. J’économise 250 euros par mois que je mets sur mon compte épargne et 50 euros qui vont dans un fonds d’investissement pour ma fille. Au printemps, j’ai fait redécorer ma terrasse pour pouvoir profiter au maximum des journées ensoleillées. Un investissement de 1.200 euros, qui, heureusement, était un coût ponctuel. J’essaye de m’offrir quelque chose chaque mois. Ce n’est pas toujours simple avec un enfant à charge, mais je m’y engage, même si ce n’est qu’une petite paire de boucles d’oreilles ou un bracelet bon marché. Est-ce que je rêve d’un portefeuille débordant d’argent ou d’un compte épargne avec plus de zéros ? Non, ce n’est pas nécessaire pour moi. Le plus important à mes yeux est d’avoir la possibilité de vivre mon existence comme je le souhaite. »
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