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© Getty Images

DANS MON PORTEFEUILLE : ““Un bon salaire n’est pas ma priorité pour l’instant””

Barbara Wesoly

Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.

  • Prénom : Nathalie
  • Age : 24 ans
  • Situation : célibataire, vit toujours chez ses parents
  • Études : master en architecture d’intérieure et actuellement en plein cursus de conservation et rénovation.
  • Emploi : recherche son premier vrai job
  • Extras : 150 euros d’argent de poche
  • Revenus du ménage : ± 150 euros
  • Frais fixes : 150 euros par mois
  • Épargne : 2900 euros
Pourquoi devrais-je me priver de chouettes choses, tout ça pour avoir un compte bien fourni et alors que je ne travaille même pas encore ?

Nathalie « J’ai un master en architecture d’intérieur. Mon intérêt pour ce domaine a débuté quand j’étais enfant. Petite, j’étais déjà fascinée lorsque nous nous rendions en visite chez d‘autres personnes et que je découvrais où ils vivaient. Une passion qui a surement été causée en partir par le fait que mes parents construisaient une maison à l’époque et faisaient régulièrement le tour du quartier afin de puiser l’inspiration pour réaliser leur propre lieu de rêve. En commençant l’académie de dessin, ma passion pour le design d’intérieur n’a fait qu’augmenter. Au lycée, je voulais passer en option art, mais sur les conseils de ma mère, j’ai suivi un cursus général, qui promettait de me laisser plus de possibilités, si je devais changer d’avis. Mais la direction que je souhaitais prendre n’en n’est devenue qu’encore plus affirmée avec le temps. »

Une année d’études supplémentaire

« Même si j’ai obtenu un master, je n’étais pas encore prête à dire adieu à la vie estudiantine et j’ai donc commencé un cursus en conservation et restauration. Je ne désirais pas spécialement obtenir un diplôme de plus, mais, mon master ayant eu un impact sur ma santé mentale, je voulais encore une période tampon avant de me lancer dans le monde du travail. Entre temps, j’ai changé d’objectif. Je n’entamerai pas ma deuxième année, mais postule désormais en vue de trouver un job, même si je constate que la recherche d’emploi dans mon secteur ne se révèle pas sans difficulté. J’ai récemment passé mon premier entretien d’embauche, mais je n’ai pas eu un coup de cœur pour le poste, celui-ci étant plus axé sur l’architecture que sur le design d’intérieur. »

Le salaire, pas une priorité

« Devenir architecte d’intérieur est vraiment mon objectif de carrière. Et j’aimerais commencer au sein d’une agence. Se retrouver au sein d’une équipe ayant déjà de l’expérience, me semble être le meilleur apprentissage que je puisse trouver. Je pourrais bien sûr postuler pour un emploi au sein d’un magasin de décoration ou de cuisine et conseiller les clients, mais ce n’est pas assez créatif pour moi. J’aimerais plutôt proposer mes propres concepts et travailler à un design sur-mesure. La rémunération minimale que je souhaiterais. En toute honnêteté, le salaire n’est pas ma priorité pour l’instant. Je préfère plutôt trouver un emploi qui me convienne pleinement et m’offre suffisamment d’opportunités d’évolution à long terme. Cela me semble le meilleur choix. Le reste suivra de lui-même.

Piller mon compte épargne

« J’ai vécu en kot, ainsi qu’avec mon ex petit copain pendant un certain temps. Redéménager chez mes parents l’année dernière m’a demandé un certain temps pour me réacclimater, peu importe à quel point nous nous entendons bien. J’espère être en mesure de déménager à nouveau seule dans quelques mois. Gagner de l’argent sera aussi l’occasion de renflouer mon compte épargne, car je l’ai plus vidé qu’autre chose ces derniers mois, surtout depuis que j’ai été virée de mon job étudiant en décembre. Je possède actuellement 2900 euros dessus, mais, il y a six mois, il y en avait 1000 de plus. J’ai 24 ans et je ne pense pas que l’épargne soit la priorité pour l’instant. D’autant que je ne pense pas que ça soit un baromètre de bonheur. Si j’avais plus d’argent à disposition, j’en dépenserais surement encore plus (rires). Pourquoi devrais-je me priver de chouettes choses, tout ça pour avoir un compte bien fourni et alors que je ne travaille même pas encore ? Il se remplira de nouveau bien assez vite, dès que j’aurai un travail.”

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