DANS MON PORTEFEUILLE: ““J’ai tout quitté pour partir bosser en Australie””

Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.

• Prénom : Romy
• Age : 24 ans
• Situation : vit avec son compagnon
• Études : bachelier d’assistante sociale
• Emploi : divemaster (guide de plongée)
• Salaire net : ± 2700 euros
• Avantages extra-légaux : voiture de société et logement gratuit
• Revenus du partenaire : ± 2700 euros
• Revenus du ménage : ± 5400 euros
• Frais fixes : 105 euros par mois
• Épargne : 12.000 euros

Romy: « Je vis et travaille actuellement à l’autre bout du monde. Tout comme mon amoureux, je bosse comme guide de plongée en Australie. Nous avons commencé cette activité il y a un peu plus d’un mois et profitons pleinement de cette nouvelle vie. En Belgique, j’avais un emploi d’assistante sociale. Un métier que je trouvais très agréable et stimulant mais je conservais l’impression qu’il me manquait quelque chose. Mon job de divemaster en revanche, m’offre tout ce dont je peux rêver. L’éventail des tâches est vaste. Nous aidons à la boutique de plongée, où nous remplissons les réservoirs d’oxygène, aidons les clients avec l’équipement de plongée, répondons aux questions générales, appels téléphoniques et emails. En parallèle, nous partons en tour presque quotidiennement, ce qui peut signifier aussi bien en excursion de plongée classique ou en apnée. En bref : c’est le pied. Nous adorons tous les deux entrer dans l’eau et y découvrir les créatures marines les plus fantastiques. »

300 AUD = 184 euros par jour

« Nous gagnons environ 300 AUD (dollars australiens, ndlr) par jour de travail, ce qui correspond à plus ou moins 184 euros. Comme c’est encore la haute saison, le rythme est soutenu mais, grâce à notre équipe très sympa, on n’a pas forcément l’impression de bosser. Et nos patrons font tout pour que l’on se sente aussi à l’aise que possible. Je tire énormément de satisfaction de ce job et les clients sont toujours si enthousiastes. Après un tour, j’ai ainsi reçu des câlins de touristes très reconnaissants. Lorsque je travaillais en Belgique, l’atmosphère n’était pas forcément aussi positive et je savoure dès lors d’autant plus cet environnement. Pouvoir faire ce job en compagnie de mon amoureux et avec des collègues géniaux, rend tout ça encore bien meilleur. »

Logement gratuit

« Mon petit ami et moi gagnons ensemble 5400 euros. Comme notre employeur nous fournit un logement gratuitement, cela nous permet d’économiser énormément. Avant de venir en Australie, nous avons parcouru l’Asie pendant six mois, donc cet argent est bienvenu. L’hiver approche à grand pas et notre contrat court jusqu’à la fin du mois d’août. Mais nous avons pour objectif de travailler un peu partout en Australie, afin d’explorer le pays. Nos frais mensuels actuels ne s’élèvent qu’à 105 euros. Je paye 15 euros mon abonnement mobile belge pour conserver mon numéro et 25 euros vont à mon abonnement mobile en Australie. 50 euros pour mon épargne pension et 20 euros d’assurance maladie et hospitalisation. Nous avons souscrit une bonne assurance voyage avant notre départ, ce qui est loin d’être un luxe en cas de problèmes médicaux. L’Australie n’est pas un pays bon marché, mais si vous achetez les articles en promotion ou cuisinez pour plusieurs jours, vous pouvez réduire les coûts. Nous dépensons environ 400 euros par mois en courses, y compris bouteilles de vins. Les vins locaux ne sont vraiment pas chers : l’on paye en moyenne 7 euros pour une bonne bouteille. »

Ça vaut le coup

« En Belgique, je tentais de mettre 1000 euros de côté par mois. Maintenant que nous sommes en Australie et n’avons presque rien à payer, nous essayons d’épargner un maximum de notre argent durement gagné, pour nos futurs voyages. Voyager coûte de l’argent mais une fois sur place, vous pouvez aisément décider d’en faire un trip cher ou au contraire bon marché. Durant nos périples, nous avons déjà fait certaines choses onéreuses mais nous avions suffisamment économisé pour que ça ne pose pas de problème. Nous faisons à chaque fois le calcul pour estimer si nous pensons que cela en vaut la peine ou non. J’ai 12 000 euros en réserve mais, si pour une raison ou une autre, je devais avoir des soucis financiers, je sais que je pourrais également me tourner vers ma famille. Cela enlève beaucoup de pression. »

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