DANS MON PORTEFEUILLE: ““Je gagne bien ma vie mais je sais que je devrais toucher beaucoup plus. »
Chaque semaine, une lectrice nous parle de sa situation financière. De son salaire à son compte épargne, en passant par ses économies et ses dépenses, elle fait le point sur son budget et son rapport à l’argent.
- Prénom: Mélissa
- Age : 33 ans
- Situation : vit avec son partenaire
- Études : master en sciences de la santé
- Emploi : data manager
- Salaire net : ± 3.150 euros
- Revenus du partenaire : ± 3.000 euros
- Revenus du ménage : ± 6.150 euros
- Frais mensuels : 1.630 euros par mois
- Épargne : 12.000 euros
Vu l’importance humaine et sociale de mon métier, je ne peux qu’en tirer satisfaction. Grâce à mon poste, je contribue directement à la recherche scientifique, dont les résultats impactent la qualité de vie des gens.
Myriam: « Je suis la fière détentrice d’un master en sciences et je contribue depuis près d’une dizaine d’années à divers postes liés à la recherche scientifique, notamment dans le domaine de la santé mentale et de la prévention du cancer, mais également de la nutrition et de la promotion de la santé. Je travaille actuellement en tant que data manager, ce qui veut dire que je collecte des données complexes avant de les traiter. J’aime vulgariser ce principe ainsi que les résultats obtenus auprès du public. Vu l’importance humaine et sociale de mon métier, je ne peux qu’en tirer satisfaction. Grâce à mon poste, je contribue directement à la recherche scientifique, dont les résultats impactent la qualité de vie des gens. »
Veiller à son bien-être
« Je ne pense pas pouvoir un jour intégrer le secteur commercial, même si c’est un créneau très spécifique et directement dépendant des subventions. Par ailleurs, je travaille avec du matériel complexe, ce qui a parfois ses inconvénients. J’ai par contre un bon équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Le télé-travail est devenu la norme depuis la crise sanitaire et rend beaucoup plus facile de bien gérer le boulot et le côté privé. Je travaille quand cela me convient et je peux sans souci m’arrêter pour aller promener mon chien. Je suis heureuse que le système fonctionne désormais ainsi, surtout après m’être retrouvée en congé suite à un burn-out. Depuis que j’ai pris conscience de mes limites, j’essaye d’écouter mon corps. Avant, je vivais pour travailler, désormais, je travaille pour vivre. »
Séparation stricte
« Ce serait vraiment problématique si je ne pouvais pas m’en sortir avec mon salaire net de 3.150 euros. Mais comparativement au secteur marchand, je gagne bien trop peu dans mon domaine, surtout pour le boulot que j’accomplis. Mon partenaire et moi avons un compte pour tous les frais communs, mais comme nous avons des habitudes de consommation et de dépenses très différentes, nous utilisons l’application Splitwise et gardons le reste de nos frais strictement séparés. Je paye 1000 euros par mois pour notre hypothèque, et ce montant comprend aussi ma part des charges. Nous avons souscrit également une assurance pour nos deux animaux de compagnie, qui nous coûte 50 euros par mois. Et j’ai 145 euros de frais de mutuelle. Il y a aussi environ 360 euros de courses, 60 euros à des associations caritatives et mon abonnement mobile me revient à 15 euros par mois. En bref, j’ai donc 1630 euros de frais fixes. »
Des frais d’avocat
« Les coûts imprévus ne nous sont pas inconnus. Nous sommes chanceux d’avoir assuré nos animaux de compagnie, sinon cela aurait pu être bien pire. Notre chien a attrapé un cancer et l’ablation de la tumeur a coûté 2500 euros, dont, heureusement, 75% ont été remboursés. De plus, elle souffre de plusieurs allergies. Nous réalisons des injections pour l’aider et cela nous revient à 550 euros pour dix mois plus 120 euros par mois pour les médicaments anti-démangeaisons et 50 euros pour le shampoing. Nous avons aussi rencontré des problèmes avec notre appartement, ce qui nous a amené à engager un avocat pour intenter une action en justice contre les anciens propriétaires. En 2022, sa facture a atteint les 6.000 euros, et je retiens donc déjà mon souffle en pensant à celle qui nous tombera dessus cette année. Notre balcon doit aussi être refait et nous en aurons pour 8.000 euros. Et tout ça sans parler des frais imprévus, comme le lave-vaisselle qui doit être remplacé. Épargner ne se déroule donc pas sans heurts, mais j’ai encore 12.000 euros de côté. Je pense qu’une réserve est nécessaire, mais qu’il est encore plus important de profiter de la vie. »
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