Gen F

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© Beautiful young businesswoman conducting a job interview seated at her desk in her office holding a folder and smiling at the potential female candidate; Shutterstock ID 395228143; Projectnummer/WBS-nummer: -; Uitgave/Naam lesmethode: -; Redacteur/Traffic manager: -; Anders: -

Florilège de tuiles et de gaffes en entretien d’embauche

Quand on passe un entretien d’embauche, en général, on prévoit tout dans les moindres détails. Mais parfois, c’est sans compter sur le grain de sable qui vient enrayer la mécanique. Et là, bouffées de stress et grosses hontes en vue...

Hélia, 28 ans: “C’était l’un de mes premiers entretiens. Pour y aller, je devais prendre deux trains, car il n’y avait pas de ligne directe. Pas de bol: suite à un accident sur les voies, le trafic a été interrompu pendant de longues minutes. Quand la correspondance est enfin arrivée, tout le monde s’est engouffré dans les wagons, on était serrés comme des sardines. Au milieu du trajet, le train s’est arrêté net entre deux gares. J’ai commencé à paniquer. Et là, catastrophe: le stress de l’interview combiné à un manque d’oxygène m’ont fait perdre connaissance. Je me suis évanouie! Un gentil navetteur m’a offert de l’eau et un biscuit, de quoi me requinquer pour poursuivre le voyage. Lorsque je suis arrivée à destination, j’étais complètement à côté de la plaque. J’ai dû m’asseoir quelques minutes sur un banc, le temps de reprendre mes esprits. Au final, je suis arrivée dans le bureau du recruteur avec trois heures de retard. Tout le monde s’est montré très compréhensif, mais je n’ai pas décroché le job pour autant. Ma seule consolation: avoir survécu à ce trajet cauchemardesque!”

 

Judith, 36 ans: “La toute première fois où j’ai postulé, c’était pour un simple stage. Mais j’étais si stressée à l’idée de cette entrevue que je suis arrivée une heure à l’avance. C’était l’été, il faisait torride. Comme je n’osais pas entrer dans le bâtiment avant l’heure prévue, j’ai patienté dans ma vieille Ford sans airco. Résultat: au moment de l’interview, j’étais rouge tomate et en sueur. La bonne nouvelle, c’est que j’ai quand même eu la place.”

 

Hélène, 34 ans: “Après avoir passé une multitude d’interviews et de tests pour être embauchée dans cette societé, j’ai dû passer une journée d’immersion censée vérifier si j’allais m’intégrer facilement dans l’équipe. En arrivant ce matin-là, mon talon s’est coincé entre deux pavés, juste devant la porte d’entrée. Résultat: un talon cassé! pendant toute la journée, j’ai clopiné au milieu de mes futurs collègues. Le seul avantage de tout ça, c’est que chaque fois qu’on me présentait à une nouvelle personne, je n’avais pas besoin de faire preuve de créativité pour briser la glace. Tout le monde y est allé de son petit commentaire. Dix ans plus tard, je suis toujours dans cette société et j’adore mon job. Et les pavés de l’entrée, j’ai eu le temps de les apprivoiser!”

 

Caro, 26 ans: “J’ai décroché mon premier entretien dans un bureau de comptables alors que j’étais encore étudiante en Economie. Après l’interview, j’étais sûre d’avoir assuré un max. Mais de retour à mon kot, j’ai vu que j’avais un énorme morceau de pâte feuilletée coincé entre les dents. Un souvenir du casse-croûte que j’avais vite avalé avant l’entretien. Depuis cet épisode, tous mes colocataires m’ont rebaptisée Caro Croissant. Aucune importance, puisque cette bourde ne m’a pas empêchée d’être engagée.”

 

Sophie, 30 ans: “Je suis du genre ultra perfectionniste. Du coup, quand j’ai décroché ma première interview, je me suis préparée un maximum. J’avais étudié dans les détails l’histoire de l’entreprise et planifié mon itinéraire via Google Maps. Le jour J, j’ai enfourché mon vélo, pleine de confiance. J’avais mémorisé le trajet et pris un peu d’avance sur le timing. Arrivée à bon port, j’ai sonné à la porte de l’immeuble, mais personne ne m’a répondu. Pourtant, il y avait bien un drapeau avec le signe de l’entreprise. Après avoir essayé plusieurs fois, j’ai commencé à stresser. Au bout de dix minutes, un homme est sorti pour fumer. Je lui ai demandé s’il savait pourquoi personne n’avait ouvert et c’est là qu’il m’a répondu en riant que les bureaux avaient déménagé quelques rues plus loin. Personne n’avait cru bon de me prévenir. Je suis remontée à toute vitesse sur mon vélo, mais je suis arrivée sur place avec 20 bonnes minutes de retard. je me suis confondue en excuses, en insistant sur le fait que je n’avais pas eu la bonne info, mais je pense que je n’ai pas été suffisamment convaincante. Et le poste m’est passé sous le nez...”

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Elodie, 26 ans: “L’agence de pub où je devais passer mon entretien étant en plein travaux, on m’a annoncé que celui-ci se déroulerait dans le café d’à côté. Lorsque je suis arrivée et que j’ai aperçu mon futur boss au bar, j’ai trouvé la situation tellement insolite que, dans un moment d’égarement, je lui ai fait un bisou sur la joue. Par chance, ça l’a fait rire. J’étais sauvée!”

 

Catherine Kosters


 

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