Delphine, 44 ans, a quitté son poste d’institutrice pour devenir conseillère de vente à domicile H2O at Home à temps plein. Lâchant un emploi fixe pour un statut d’indépendante et délaissant des horaires réguliers au profit d’un planning sur mesure.
La reconversion de Delphine a coïncidé avec son divorce et lui a permis d’entamer un nouveau chapitre, porteur de liberté et aligné sur ses valeurs ainsi que sur son quotidien de maman célibataire.
« À quoi ressemble une semaine classique pour moi? Cela n’existe tout simplement pas! Elle peut être focalisée sur le travail, jusqu’à parfois des ateliers six jours sur sept, comme consacrée à mes enfants. Remplie de rendez-vous professionnels en soirée ou calquée sur les obligations familiales, entre les séances de logopédie de mon fils ou le dentiste de ma petite dernière. Un rythme constamment en mouvement, qui me convient parfaitement.
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Un nouveau départ
J’étais loin d’imaginer que mon existence réaliserait un virage à 180 degrés, lorsque j’ai découvert H2O at Home, il y a quatre ans. La nounou de mes enfants m’avait invitée à participer à un atelier. Je ne connaissais absolument pas la marque, mais cette séance a suffi à me transmettre le virus. J’ai adoré l’efficacité des produits de soin et de ménage comme leur optique écologique, l’ambiance aussi, et cette synergie de groupe. Et je suis devenue conseillère en job complémentaire dans la foulée.
J’ai finalement démissionné de l’enseignement, et entamé un nouveau job. Deux mois plus tard, je demandais le divorce.
À l’époque, j’étais institutrice primaire et après de nombreuses années de pratique, je ne me retrouvais plus dans les valeurs véhiculées par ce métier. Une certaine lassitude s’était installée et avec elle l’impression de ne plus être en adéquation avec mon rôle d’enseignante. Soudain, avec ce nouveau job et la possibilité de rencontrer des gens, de créer des liens, je retrouvais du sens et un enthousiasme que je n’avais plus ressenti depuis de nombreuses années. Jusqu’à songer de plus en plus fréquemment à quitter l’école pour me concentrer sur mon rôle de conseillère de vente.
Maman de trois enfants et mariée depuis 18 ans, c’était une décision que je ne pouvais prendre à la légère et dont j’avais conscience qu’elle impacterait profondément notre vie familiale. Même si je n’imaginais pas à quel point cela serait le cas. Mon mari me soutenait pleinement dans mes choix, m’incitant à foncer si cela me rendait heureuse. J’ai finalement démissionné à la fin de l’année scolaire 2022 et entamé un temps plein chez H2O en août. Et deux mois plus tard, je demandais le divorce.
En alternance
Cette période a été très compliquée, pour moi comme pour chacun d’entre nous. Avec un nouvel emploi, la nécessité de trouver un autre logement, sans parler de tout l’aspect émotionnel. Ce fut un énorme bouleversement et il a fallu reprendre pied, mais il a toujours été clair qu’être maman solo n’était pas une option. Il n’était pas question de tenter de priver mon ex-mari de son rôle de papa. Nous avons opté d’un commun accord pour une garde partagée, au rythme d’une semaine sur deux. À ce moment-là, il n’était pas encore possible d’adapter mes horaires en fonction de cette nouvelle réalité. Je venais d’entamer mon activité, même si je pouvais heureusement déjà compter sur un réseau de clients fidèles. Et sur le soutien de ma mère qui prenait le relais auprès des enfants lorsque je devais me rendre en atelier. Et puis, au fur et à mesure, j’ai pu mettre en place un équilibre.
Cette liberté et cette indépendance que j’ai la chance d’avoir, n’ont pas de prix.
Jusqu’à déplacer aujourd’hui une majorité de mes activités la semaine où ils sont chez leur père et libérer ainsi le plus de temps possible à passer avec eux. Lorsqu’ils ne sont pas là, je prévois souvent des semaines de six jours de boulot. Je réalise en moyenne une douzaine d’ateliers par mois, avec un maximum de seize. C’est un chiffre qui ne m’est pas imposé, plutôt un objectif que je me suis fixé, mais cela reste variable, d’autant qu’une annulation ou un report peut toujours survenir.
En plus de ces visites à domicile, je fais aussi des séances virtuelles. Et puis, il y a la préparation, le suivi, l’envoi des colis achetés, les contacts, les questions posées. Sans parler de l’aspect administratif lié au fait d’être indépendante. Mais reprendre quelques fois le travail après avoir couché les enfants ne me pose pas de souci, car c’est une véritable passion.
Je suis fière de montrer à mes enfants que se battre pour ce qu’on aime et pour suivre sa voie est payant.
Une vraie liberté
Ce sont des quotidiens et des rythmes différents, mais je trouve du bon en chacun. J’adore mon métier et je ne quitte pas un atelier épuisée, mais au contraire pleine d’énergie. C’est toujours assez festif et l’occasion de belles rencontres. Les semaines où personne ne m’attend à la maison, j’en profite aussi pour sortir avec des copines, aller danser. A contrario, quand mes deux filles et mon fils sont avec moi, je peux souffler et me reposer, me coucher tôt. Et j’arrive à adopter une routine sportive en allant à la salle trois à quatre fois par semaine, que ce soit ma période de garde ou non. Preuve que rien n’est inconciliable et que je peux malgré tout conserver une certaine routine.
À mes yeux, ce mode de vie est un luxe et me permet d’éviter les frustrations que je connaîtrais si j’étais encore dans un système classique, comme celui de l’enseignement. Ma fille aînée est actuellement en décrochage scolaire et a besoin de suivi. Pouvoir être à ses côtés, l’accompagner, la soutenir, c’est tellement précieux. C’est la question qui taraude lorsqu’on quitte son partenaire. Comment vais-je m’en sortir pour concilier horaires de boulot et enfants? Qui va s’en occuper si j’ai un rendez-vous important ou si je dois travailler le week-end? Cela amène certains couples à rester ensemble, car ils sont prisonniers d’horaires qui leur sont imposés. Cette liberté et cette indépendance que j’ai la chance d’avoir, n’ont pas de prix.
Objectif bien-être
Tout n’est bien sûr pas évident ni simple à concilier. En tant qu’indépendante et avec un nombre d’ateliers qui varie, mon salaire fluctue chaque mois. Lorsque j’ai changé de carrière, nous avions encore deux revenus et on remboursait le prêt de notre maison. Entre-temps la situation a évolué et certains mois sont plus faciles que d’autres, mais je continue, car je parviens à m’en sortir. Parfois, je dois faire des sacrifices et refuser une sortie pour atteindre mon quota de boulot, mais à côté de cela, j’ai appris à compenser les périodes plus creuses en conservant toujours un pécule sur mon compte épargne. Cela demande de l’investissement, mais si j’arrive à fonctionner ainsi, tout le monde le peut.
Je suis heureuse de mon parcours et ma seule envie est de continuer à évoluer au sein de l’entreprise, mais à mon rythme, sans pression. Ni extérieure, ni envers moi-même. J’ai toujours incité mes enfants à suivre leurs envies et leurs passions. Aujourd’hui, je suis fière de pouvoir leur montrer que se battre pour ce qu’on aime et pour suivre sa voie est payant. Que l’on peut s’accomplir hors des sentiers battus et des chemins traditionnels. Que le bien-être est ce qui prévaut et qu’on ne l’obtient pas en luttant contre sa nature, mais en l’écoutant. Et qu’il n’est jamais trop tard pour réinventer son travail. »
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