De plus en plus de jeunes disent oui à des jobs qui ne leur conviennent pas
Avez-vous déjà accepté un emploi pour lequel vous n’étiez pas 100% convaincu·e ? Pour près de 4 jeunes Belges sur 10 la réponse est oui selon une nouvelle étude menée par le spécialiste du recrutement Robert Half…
Il y a deux ans, en 2019, seuls 3 employés sur 10 âgés de moins de 34 ans déclaraient avoir déjà dit « oui » à un job alors qu’ils avaient un mauvais pressentiment. Aujourd’hui, ce nombre a grimpé à 4 salariés sur 10 selon l’enquête de Robert Half réalisée auprès de 1 000 employés belges.
Pourquoi accepter un job qui ne nous convient pas ? Pour 42%, l’emploi est vu comme une solution temporaire. Pour 26%, c’est par découragement après une longue période de recherche d’emploi. Pour 26%, c’est à cause du sentiment de manquer de meilleures connaissances. Le salaire satisfaisant arrive en quatrième position.
Pour Joël Poilvache, directeur chez Robert Half, ces résultats sont très interpellants. Surtout parce que 78% des personnes interrogées sont ensuite malheureuses dans le travail qu’elles ont accepté alors qu’elles avaient un mauvais pressentiment. « « En tant que salarié, il est important, lors de la recherche d’un (nouvel) emploi, de réfléchir suffisamment à la direction que vous souhaitez prendre et à ce que vous recherchez dans un emploi, afin d’évaluer les offres sur cette base. Les employeurs, pour leur part, doivent faire preuve de suffisamment de transparence lors du processus de recrutement et fournir des orientations suffisantes, afin d’éviter les mauvaises surprises par la suite », déclare Joël Poilvache.
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