TÉLÉTRAVAIL: voici à quoi nous pourrions ressembler en 2100
Dos voûté, yeux rouges, surpoids, anxiété et dépression. Voilà le portrait du télétravailleur lambda dans moins de 80 ans, selon une récente étude. Il est toutefois possible d’éviter ce futur pas très réjouissant dès à présent, en adoptant de nouvelles habitudes.
Il y a trois ans, des scientifiques se sont intéressés à l’aspect que pourraient avoir les travailleurs et travailleuses en 2040. Depuis, le Covid-19 est passé par là, et les habitudes en termes de travail ont beaucoup évolué. Le télétravail, par exemple, s’est étendu. Nombreux·euses sont les travailleurs·euses à bosser de chez eux/elle, à temps plein ou à temps partiel. Ce constat a mené le leader britannique des fournitures de bureau, Furniture At Work, à se poser une question: “À quoi ressemblera le/la télétravailleur·euse en 2100?”
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Pour ce faire, l’entreprise s’est basée sur une récente étude de l’Université du Leeds portant sur l’impact du télétravail chez les travailleurs·euses, et sur les manières d’améliorer les espaces de travail à domicile. Puisque, en effet, l’étude universitaire a révélé qu’un tiers des personnes interrogées n’avaient pas d’espace dédié au travail, à leur domicile.
Voûté, en surpoids et dépressif
Aidée par des experts de la santé, l’entreprise a mis au point un modèle 3D, qu’elle a surnommé Anna. Celui-ci présente des modifications corporelles évidentes, liées à “l’utilisation constante de la technologie, à l’exposition aux écrans et à une mauvaise posture”, souligne Furniture At Work, dans un communiqué. “Ainsi que de potentiels problèmes de santé mentale.”
Parce qu’elle travaille principalement dans son lit, cette travailleuse de 2100 a le dos et les épaules voûtés. À cause de son travail sur écran, elle a les yeux rouges et gonflés. À cause du manque d’activité et de sorties en plein air, Anna est sujette à la prise de poids et son système immunitaire est affaibli. Sans compter sa tendance à l’anxiété et à la dépression.
Espace dédié et activité physique
Bien sûr, Anna n’est qu’une projection imaginaire de ce à quoi pourrait ressembler les travailleurs·euses dans quelques années, mais cela ne signifie nullement que ce modèle sera la norme. Les experts soulignent toutefois l’importance pour les travailleurs·euses d’améliorer leur espace de travail à la maison, et de maintenir des habitudes qui sont bonnes pour la santé, comme le fait de prendre des pauses régulières, la marche, ainsi que les activités physiques et/ou sportives.
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