Le télétravail, une pratique en perte de vitesse
Dans le monde du télétravail, deux forces s’opposent: les employeurs et leurs employés·es. Tandis que les premiers souhaiteraient un retour total au présentiel, les seconds chérissent le confort du travail à domicile.
S’il existait déjà avant cette période que l’on préférerait oublier, le télétravail a réellement pris son essor durant la pandémie. Si aujourd’hui, nombre de travailleurs et travailleuses œuvrent encore chez eux, à temps plein ou à temps partiel, la pratique tend à se réduire.
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Selon une enquête de WFH (Work From Home) Research publiée en juillet dernier, le pic de télétravail se situe entre 2020 et 2021, avec 61,5% des employés·es qui travaillaient à domicile. Aujourd’hui, ce chiffre a chuté à 28,1%, ce qui reste tout de même plus que la période pré-Covid (4,7%). 58,7% des personnes interrogées ont complètement repris le chemin du bureau, 29,3% ont adopté une forme hybride de travail, et seules 12% télétravaillent encore à temps plein.
Les employeurs plaident pour le retour au bureau
Une pratique différente du travail qui était jusqu’alors louée par les travailleurs·euses et les employeurs, mais qui est de plus en plus mal vue par ces derniers. Les grosses entreprises telles que Google ou encore Meta demandent désormais à leurs employés·es de se rendre plus souvent au bureau, voire de ne plus du tout télétravailler, révèle l’hebdomadaire britannique The Economist.
Selon l’enquête de WFH Research, les employeurs voudraient réduire à moins de 2,25, voire à 1,5, le nombre de jours de télétravail. Le principal argument avancé par ceux-ci, selon The Economist? Une productivité qui serait en baisse dans certains secteurs. En revanche, les employés·es souhaiteraient maintenir à plus de 2,75 jours le travail à domicile.
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