Le coorie, le mode de vie écossais feel good qui mise sur la bonne énergie
Après le honjok, le samfundssind ou encore le hygge, place au coorie, contraction de “confortable” et “douillet”, un mode de vie écossais réconfortant à souhait et terriblement feel good.
Le coorie a été mis en lumière dans l’ouvrage “Livre du coorie, entre paysages sauvages et coin du feu” par la journaliste Gabriella Bennett. “En Ecosse, on sait qu’on est en bonne compagnie quand des amis ou des proches vous font une petite place sur le canapé et qu’ils vous invitent à venir faire coorie. Blotti entre eux, vous vous sentez peut-être un peu à l’étroit, mais au moins, vous vous sentez bien. On peut visualiser une pièce très agréable, éclairée par des flammes virevoltantes. C’est dans cet endroit précis que l’on va aller se réfugier”, détaille la jeune femme dans son livre.
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Un état d’esprit empreint d’énergie
La particularité du coorie? Il ne repose pas sur ce que nous possédons, mais plutôt sur ce que nous offre notre environnement. En effet, selon cet art de vivre, profiter de ce qui nous est mis à disposition est très important. Selon le coorie, vivre en harmonie avec la nature résonne comme le glas ultime, sachant que l’Écosse a beaucoup à revendre de ce côté-là et que le pays est la racine culminante de cet art de vivre.
Pourtant, bien que le coorie semble être pratiqué surtout en Écosse en raison de ses origines, on imagine facilement qu’il peut être transposé jusqu’à chez nous, au niveau du principe même du moins. En effet, par exemple en nous invitant à adopter un état d’esprit empreint d’énergie et de faire du bien à notre personne grâce à ce que nous disposons, sans miser sur notre portefeuille à tout prix pour nous offrir des expériences extraordinaires. Le confort est à portée de main puisqu’on utilise ce qui est à notre disposition pour le mettre au service de notre bien-être.
Comment pratiquer le coorie?
Par exemple, en extérieur, Gabriella Bennett propose de camper en pleine nature, sans céder aux clichés des mille et une bougies et de la tente de luxe, mais de profiter purement et simplement du moment, sans extrapolations, en n’ayant pas peur du froid (“plus c’est froid, plus c’est coorie!”) et en misant de préférence sur le staycation. On ose se jeter à l’eau, dans tous les sens du terme, en profitant de la froideur d’un lac. En intérieur, comme c’est énormément le cas en ce moment, le coorie tend à privilégier les petits bonheurs simples du quotidien. On profite d’un moment dans le canapé avec une bonne tasse de thé, on regarde la pluie s’échouer sur nos carreaux, on partage un moment de complicité avec une personne de notre bulle...
Mais le coorie passe également par notre assiette! En effet, l’Écosse est une véritable mine d’or alimentaire. Lorsqu’on parle de manger coorie, on parle d’adopter une nourriture saine et réconfortante à la fois. Cet art de vivre nous invite à expérimenter et ne pas avoir peur d’échouer derrière les fourneaux si notre recette n’est pas réussie du premier coup. En Écosse, on voit le repas coorie comme un moment de partage, témoignant d’une gratitude sans pareille à l’égard de ces instants privilégiés.
En résumé, le coorie nous apprend à mêler avec justesse notre esprit et l’environnement qui nous entoure afin d’atteindre un équilibre apaisant et confortable. Avec cette méthode, on reste connecté, non plus à son smartphone, mais bien à ce que nous possédons, que ce soit nos terres ou nos proches.
Crédits photo: Getty
Source: Psychologies
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