Le groupe Unilever (qui détient entre autres les marques Dove, Rexona et Signal) a décidé de retirer de ses produits de soin pour le visage, savon, shampooing et autres le mot “normal“ de ses publicités et de ses emballages, et ce partout dans le monde.
Dans une nouvelle enquête menée auprès de 10 000 personnes dans neuf pays (Etats-Unis, Brésil, Royaume-Uni, Nigeria, Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Inde, Indonésie et Chine), sept participant·e·s sur dix ont affirmé que le mot “normal“ sur les emballages des produits de beauté exerce un effet négatif sur les gens. Ce chiffre s’élève à huit personnes chez les 18 à 35 ans.
Une enquête interpellante
Cette enquête s’est intéressée au ressenti des personnes à l’égard de l’industrie des produits de beauté et de soins. Plus de la moitié des personnes interrogées (56 %) affirment que l’industrie des produits de beauté et de soins peut être à l’origine du sentiment d’exclusion.
Plus de sept personnes sur dix ont déclaré que l’industrie des produits de beauté et de soins doit élargir sa définition de la beauté.
Six participant·e·s sur dix ont indiqué que cette industrie crée un idéal précis de qui ou de ce qui est considéré comme “normal“, ce qui donne le sentiment de devoir se conformer à une image spécifique.
Les personnes interrogées ont également indiqué vouloir voir un éventail de personnes plus inclusif dans les marques appartenant au groupe Unilever. En effet, toujours selon cette enquête, la majorité des participant·e·s a déclaré que ce secteur a encore un long chemin à parcourir pour mieux représenter des personnes avec différents types de corps, de groupes d’âges ou d’origines différentes ainsi que des membres de la communauté LGBTQIA+.
Une beauté plus inclusive
En plus de retirer le mot “normal“ de ses publicités et emballages, le groupe Unilever s’engage à arrêter de retoucher numériquement la forme, la taille, les proportions du corps ou encore la couleur de peau et à augmenter le nombre de publicités mettant en avant des personnes issues de groupes divers et sous-représentés.
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