Faire des siestes régulièrement serait bon pour notre cerveau
D’après une nouvelle étude britannico-uruguayenne, les siestes régulières seraient la clef d’un cerveau jeune et en bonne santé.
Petits·es, nous étions beaucoup à détester les siestes forcées, mais à présent elles peuvent être de véritables bénédictions. Si vous êtes adepte du petit dodo en journée, mais que vous vous sentez coupable, ne le soyez plus.
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Selon une étude menée par des chercheurs de l’University College de Londres (UCL) et de l’Université de la République (UdelaR), en Uruguay, les siestes auraient des bénéfices non négligeables sur la santé.
Bon pour la santé cérébrale
De précédentes études s’étaient déjà attardées sur le sujet, et suggéraient que dans les heures qui suivaient, les personnes qui avaient fait une sieste étaient meilleures aux tests cognitifs que les personnes qui n’en avaient pas fait. Les chercheurs britannico-uruguayens, quant à eux, se sont intéressés aux liens entre la sieste et la santé du cerveau.
“D’après nos découvertes, pour certaines personnes, une courte sieste durant la journée peut les aider à maintenir leur cerveau en bonne santé malgré le vieillissement”, explique la Dr Victoria Garfield, de l’Unité de la recherche sur la santé (MRC) pour la longévité et le vieillissement de l’UCL, et auteure de l’étude.
Fini la culpabilité
En utilisant les données de plus de 300.000 personnes, les scientifiques ont ainsi comparé les mesures de santé cérébrale et de cognition de celles qui sont génétiquement programmées pour faire la sieste à celles des personnes ne présentant pas ces modifications de l’ADN. Et ils ont ainsi découvert que chez les personnes faisant des siestes, le cerveau était plus volumineux.
“Même s’il y a des limitations à cette étude (le fait que les siestes aient été enregistrées par les volontaires eux-mêmes, notamment, NDLR), cette étude est intéressante, car elle corrobore les données déjà existantes sur le sommeil, qui est important pour la santé cérébrale”, ajoute Tara Spires-Jones, la présidente de l’Association britannique des neurosciences et directrice adjointe du Centre de découverte des sciences cérébrales à l’Université d’Édimbourg.
“J’espère que des études comme celle-ci, qui montrent les bienfaits des courtes siestes pour la santé, contribueront à réduire les préjugés qui entourent encore les siestes diurnes”, conclut la Dr Garfield.
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