Les 3 secrets d’une accro au sport pour ne pas abandonner
L’accro au sport, c’est moi. Depuis bientôt un an, j’en pratique à raison de quatre à six fois par semaine, sans exception (ou presque).
Mes ami.e.s me demandent régulièrement: “Mais Manon, comment fais-tu pour pratiquer autant de sport?”. La réalité est telle que le sport est surtout devenu mon exutoire et ma safe place, là où je peux me laisser aller, tout en me dépassant et en faisant du bien, tant à mon corps qu’à mon esprit.
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Pourtant, je remarque bien souvent l’incompréhension auprès de mes interlocteurs.trices lorsqu’ils me posent des questions à propos du sport. Les questionnements quant à mon mode de vie sont nombreux, et pourtant, il n’y a rien de très compliqué. Les secrets? Ils sont au nombre de trois: choix, organisation, et discipline. Avec ces trois moteurs, vous êtes assuré.e de ne pas lâcher le sport, et je vous explique pourquoi.
Les choix
Caser le sport dans son emploi du temps peut parfois paraître compliqué. Entre les obligations familiales, sociales, et professionnelles, on se demande bien souvent où se trouve la plage horaire dédiée au sport. En réalité, ce dernier doit être reconsidéré à sa juste valeur, à savoir comme un moment pour vous, une parenthèse et une bulle de bien-être – et non comme une corvée. Caser du sport dans sa vie demande de faire des choix, car oui, parfois, il ne sera pas possible d’aller boire un verre avec Simone, et dans le même temps, d’aller faire une séance à la salle (ou de suivre un cours collectif, par exemple). Il faut alors choisir entre plusieurs options. Au départ, cela demande peut-être des sacrifices, engendrant des questionnements et des interrogations...
Sachez que plusieurs fois, j’ai fait face à de l’incompréhension lorsque je disais ne pas être disponible, et que l’on me voyait ensuite à la salle. “Ah bah on pensait que t’étais pas dispo...”. Et en effet, je ne l’étais pas: j’avais prévu d’aller au sport, et c’était la seule et unique raison pour laquelle je n’avais pas de temps ce soir-là. Car je me consacrais à moi-même et à mon bien-être. En quoi le sport ne pourrait-il pas être une excuse valable? Et puis, vous savez quoi? On s’en moque de ce que peuvent penser les autres. Ces choix vous appartiennent, et penser à son bien-être passe également par dépasser le regard de celles et ceux qui peuvent nous entourer.
Cette question de choix, elle est primordiale pour installer une routine sportive dans votre vie. C’est en posant vos intentions, et de facto, ces choix, que vous pourrez pérénniser cette activité dans votre quotidien. C’est la première étape pour vous lancer dans cette habitude qui, je vous l’assure, va changer votre vie!
L’organisation
Une fois que vous avez décidé de faire du sport une nouvelle sphère de votre bien-être – sphère qui gravite dans la même galaxie que les sphères sociale, familiale, et professionnelle – c’est au tour de l’organisation de s’imposer à vous. Car faire du sport à raison d’une ou plusieurs fois par semaine vous demandera du courage: celui de réaménager votre planning. Les semaines s’enchaînent et ne se ressemblent pas, ce qui vous demandera de parfois devoir revoir vos plans, mais en ayant fait du sport un choix et une priorité à certains moments de votre semaine, vous verrez déjà que cela sera plus facile. Il vous faut regarder les moments où il est possible de vous rendre au sport, et ce, même s’il est passé 18h, et que vous êtes fatigué.e. Le bien-être procuré par le sport vous fera vite oublier les pépins de votre journée, et ce shot d’endorphines, il n’a pas de prix.
Je mets un point d’honneur à dégager du temps dans mon planning chaque semaine pour me rendre à la salle de sport. Pour moi, c’est devenu une évidence: lorsque je m’apprête à débuter ma semaine, je sais d’ores et déjà comment je vais organiser mes séances de sport. Cela demande un peu d’anticipation, mais cela n’en est que bénéfique ensuite. Oui, parfois, je me retrouve à la salle un vendredi de 20h à 22h. Oui, il m’arrive de me lever à 7h pour aller à la salle de sport un dimanche. Oui, ça m’arrive d’enchaîner ma séance et de reprendre le train directement ensuite pour partitr en reportage. Avec de l’organisation, il est toujours possible de se dégager du temps, même une petite heure par semaine, croyez-moi.
La discipline
Sans discipline, on ne va nulle part. Et si la motivation peut être cette carotte qui nous permet d’avancer dans un premier temps, sachez que très vite, elle doit être remplacée par la discipline. Pourquoi? Imaginez deux courbes:
- La première est celle de la motivation: elle présente des pics et des chutes, elle fluctue au rythme des envies et de l’humeur;
- La seconde est celle de la discipline: elle est continue, elle ne présente pas de fluctuation, elle est rectiligne car elle est imperméable aux évènements extérieurs.
Vous visualisez les deux courbes et l’importance de miser sur la seconde, plutôt que sur la première? De la motivation, tout le monde en possède à un moment donné. La motivation dépend d’un état émotionnel, elle est instable. La discipline, en revanche, prend le pas sur cet état émotionnel. C’est simple: si vous n’avez pas la motivation d’aller au sport, qu’est-ce qui va vous y envoyer? La discipline! En définissant vos objectifs, et en vous émancipant de la motivation, vous ferez de cette dernière votre meilleure partenaire de route. Car avec elle, vous ne vous laissez pas guider par vos émotions, et vous avancez vers vos objectifs.
Lorsque j’ai compris cette réflexion, je suis devenue invincible – enfin ça, c’est ce que je me dis aussi pour être fière de moi. Cela fait maintenant bientôt un an que la discipline s’est installée dans ma vie, et j’en suis la plus heureuse de l’avoir cultivée – car oui, elle se cultive, en étant chaque jour arrosée, et chérie.
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