4 Belges sur 10 subissent des pressions pour perdre du poids
Ce mercredi 6 mai, c’est la Journée internationale sans régime, pensée pour prendre 24h de vacances loin de l’idéal de minceur qui ronge nombre d’entre nous et pèse lourd sur la balance. Car selon une enquête menée par WW (alias la version 2.0 de Weight Watchers), de trop nombreux Belges sont encore stigmatisés en raison de leur poids.
Une enquête réalisée par WW à l’hiver 2019 sur un échantillon représentatif de 2 000 répondants révèle ainsi que près de 50% des Belges ont déjà reçu une remarque de leur entourage à propos de leur poids. Des réflexions qui pèsent sur le mental et peuvent pousser ceux qui en sont victimes à se lancer dans des régimes trop stricts, dangereux et intenables.
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La pression des proches
Et personne n’est à l’abri: contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce sont surtout les hommes qui sont confrontés à ce genre de commentaires (53 %), les femmes recevant un peu moins de remarques (46 %). Les personnes qui ont une taille en plus subissent plus rapidement une pression sociale pour perdre du poids, ce qui est le cas de 4 Belges sur 10 (38 %). Dans un quart des cas (25 %), cette pression provient de l’environnement social immédiat: d’amis, de la famille ou de collègues. Toutefois, leur propre partenaire (18%) peut également en être l’auteur.
Sans surprise, cette stigmatisation influence aussi souvent à tort l’image que l’on se fait d’une personne en surpoids : 3 Belges sur 10 (31%) avouent ainsi avoir une image différente de quelqu’un si cette personne est en surpoids. Des préjugés que dénonce Olivier de Grève, CEO de WW Benelux.
Ces préjugés influencent négativement les mentalités et ont un impact sur l’image de soi. Mais l’estime de soi ne se mesure pas sur la balance. C’est pourquoi il est non seulement essentiel que la société comprenne qu’un mode de vie sain est bien plus important que le simple fait d’être mince et de suivre un régime, mais aussi que les gens bénéficient d’un soutien suffisant dans leur recherche d’un mode de vie sain”.
Et de rappeler que la Journée internationale sans régime vise à faire comprendre qu’un régime strict ne peut pas tout résoudre à lui seul et qu’il vaut mieux avoir un mode de vie sain, sur le long terme. « Un régime est rarement la bonne solution. Il est de courte durée, interdit de manger certains aliments et provoque souvent un effet yo-yo par la suite. C’est pourquoi il est préférable d’avoir un mode de vie sain, basé sur 3 piliers : manger sainement, faire de l’exercice et se sentir bien dans sa peau » rappelle Olivier de Grève. Qui souligne également l’importance de garder un état d’esprit positif. Un régime et la pression pour être mince ne feront en effet qu’engendrer à long terme de la frustration, et provoqueront donc l’effet inverse.
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