Défi body: 6 semaines pour se sentir bien dans son corps
Chaque été c’est pareil: on se promet de s’y prendre en avance, puis entre les glaces, les barbecues et les cocktails, on se retrouve à s’affamer 3 jours avant le départ en priant pour perdre une taille de vêtements d’ici là. Cette fois, on a décidé de s’y prendre en avance, et sainement, et c’est Kathleen, notre journaliste intrépide, qui a accepté de relever le défi. Six semaines pour se sentir bien dans son corps? C’est parti!
Il fût un temps, il y a mille ans de cela, où j’avais le métabolisme effréné d’une adolescente en pleine croissance et où je parvenais pourtant encore à me plaindre. Je trouvais mes mollets trop épais, mon ventre pas assez ferme, et quand il s’agissait de me mettre en bikini, c’était toute une affaire. Aujourd’hui, je revois les photos de cette époque et j’ai envie de baffer la fille sur les clichés en lui disant qu’elle est dingue, qu’elle devrait se débarrasser des ses complexes débiles et pro-fi-ter. Parce que douze ans plus tard, entre études prenantes et job passionnant mais laissant peu de temps libre (enfin, pour faire du sport, parce que le temps pour les restos et autres cocktails de travail ne manque pas), la situation est grave.
J’ai beau rentrer toujours sans problème dans les vêtements “d’avant”, le poids sur la balance n’est plus du tout le même, et j’ai l’impression que mon corps a un peu fondu au soleil, devenant mou là où avant tout était (relativement) ferme. Cette année, plutôt que de me faire subir une énième diète drastique pour me trouver acceptable en #nofilter sur la plage, c’est décidé, je m’y mets sérieusement. Et parce que quand il s’agit de me bouger, j’ai autant de volonté qu’un paresseux qu’on viendrait de réveiller de sa sieste, j’ai décidé de mettre mon destin (ou plutôt, mon gras) dans les mains de Tanya, une des personal trainers certifiés de chez Body Concept Training, qui a ouvert son propre studio sur les hauteurs de Liège.
Au premier rendez-vous, le contact passe super bien. Tanya est souriante et dynamique, et tout en étant clairement très fit, elle n’a pas ces corps un peu inhumains et carrément inatteignables à la Tracy Anderson ou sa disciple, Gwyneth Paltrow, qui démotivent avant même d’avoir commencé. Quand elle me demande quel est mon objectif, ça se complique. La vérité?
J’aimerais rentrer dans un 36 en 6 semaines, en mangeant tout ce que je veux et avec une activité physique minimale. Si en plus mes cheveux peuvent pousser de 20 centimètres, franchement, ça m’arrange.
De peur qu’elle ne se sente pas à la hauteur de relever un tel défi (et peut-être, aussi, parce qu’il m’a l’air un peu irréaliste), je revois mon objectif à la baisse: en 6 semaines, à raison de deux séances hebdomadaires, j’aimerais me sentir bien et regagner de la fermeté. Parce que merci, mais avec la mode du taille haute, ce n’est vraiment pas le moment d’avoir le ventre qui se relâche et qui transforme mon Levi’s en emballage à bourrelets.
Heureusement, Tanya semble trouver cet objectif réaliste. Elle m’explique qu’elles sont deux à se partager le studio, et que si sa collègue Emily se concentre plus sur le yoga, le pole dance et les activités plus “douces”, elle, elle est là pour “torturer ses coachés”. Même si elle le dit clairement en riant, je n’en mène pas large, d’autant que mon record personnel de pompages est d’une pompe, réalisée à grand peine il y a douze ans pour éviter de me choper un échec en cours de gym. Vais-je survivre à ce défi?! La réponse le lundi 18 juin après la première semaine d’entrainement.
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