Des résidus de pesticides retrouvés dans les tampons?
La composition des protections hygiénique fait polémique depuis quelque temps. En cause? Notamment l'histoire de Lauren Wasser, ce mannequin amputé d'une jambe après avoir utilisé un tampon hygiénique qui a provoqué une maladie infectieuse, le "Syndrome du choc toxique."
Devant le mutisme des fabricants quand on leur demande de dévoiler la composition de leurs produits, le magazine français 60 millions de consommateurs a analysé plus de onze types de protection et a détecté la présence de résidus "potentiellement toxiques" dans cinq d'entre elles.
Des substances cancérigènes
Les chercheurs auraient retrouvé des dérivés halogénés dans des produits de la marque Tampax, des dioxines (polluants industriels) dans des produits OB et Nett et des résidus de pesticides dans des serviettes hygiéniques Always. Des substances qui sont tout de même fortement suspectées d'être des perturbateurs endocriniens et/ou cancérigène. Cependant, les niveaux relevés seraient très faibles et aucun allergène n'aurait été détecté.
L'enquête contradictoire de On n'est pas des pigeons
L'émission belge On n'est pas des pigeons a enquêté à ce sujet et a également dévoilé les résultats de son étude dans l'émission du lundi 22 février. Les journalistes ont fait tester en laboratoire les deux produits les plus présents sur la marché, à savoir Tampax et OB. Les résultats sont formels: il n'y a aucune trace de substances toxiques.
Le mystère reste donc entier, mais en attendant plus de transparence de la part des industriels et pour un maximum de sécurité, on vous conseille de changer de protections toutes les 4 heures et d'éviter d'utiliser les protections les plus absorbantes.
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