Ces écouteurs à conduction osseuse ont sauvé mes séances de sport
Pour tromper l’ennui lors de mes sessions de natation, j’ai cherché une solution. Je l’ai trouvée dans un casque à conduction osseuse qui a littéralement sauvé mes séances de sport.
Pour la première fois de ma vie, j’ai acheté et testé un casque à conduction osseuse. Mais avant de vous parler en détails de mon expérience – et peut-être aussi parce que j’aime bien raconter ma vie -, une petite mise en contexte s’impose.
Après une errance sportive qui aura duré quatre mois, et des questionnements quant au sport que j’allais faire après une vingtaine d’années de pratique du volley, je me suis finalement remise à la natation. Et ce, pour deux raisons essentiellement. La première, parce que je vis à littéralement à trois minutes à vélo d’une piscine. La seconde, car il y a un an, après une ascension à la montagne particulièrement raide, on a découvert que j’avais de l’arthrose à l’un de mes genoux. Arthrose qui est, par ailleurs, très probablement due au sport. Bref, tout ça pour dire qu’en termes de pratique d’endurance, je devais trouver un sport doux. Exit donc la course à pied – ça tombe bien, car je déteste ça -, place au vélo et à la natation.
On s’ennuie quand on nage
Sauf qu’en fait, la natation, c’est chiant. Un peu comme la course, pour moi, mais un peu moins chiant quand même. Dans un sport d’équipe comme j’en ai pratiqué presque toute ma vie, les enjeux sont multiples. Durant les entraînements, au-delà de faire un sport qui me passionne et de m’amuser avec mes coéquipières, le but était clair: s’améliorer et mettre en place des tactiques pour les matchs et le championnat. Puis gagner, évidemment. Dans le sport individuel pratiqué comme un loisir, il s’agit plutôt de se dépasser soi-même. Sauf que moi, ça, je m’en fous un peu. Tant qu’à présent, je fais de la natation pour ne pas rester inactive et parce que le sport me fait du bien, rien de plus. Il n’y a pas d’autres enjeux pour moi. Et ce n’est pas grave, on n’est pas obligé de constamment s’imposer des objectifs et d’être dans la performance. Bon, en réalité, à chaque séance, je m’impose une durée ou un nombre de longueurs, mais ce n’est pas un objectif au sens où je l’entends avec mon regard d’ancienne sportive en équipe.
Sans but concret, aussi bénéfique soit la natation, je m’ennuie très vite, perdue entre mes pensées et le calcul de mes longueurs. Du coup, j’ai décidé d’investir dans un petit objet qui a sauvé mes séances dans le bassin. J’ai nommé la paire d’écouteurs résistante à l’eau. Il s’agit d’un casque à conduction osseuse, dit “open ear”. Les “écouteurs” ne se placent pas dans ou sur les oreilles. Le son est transmis par vibrations via l’os temporal vers l’oreille interne. C’est comme ça que l’on entend la musique.
Les écouteurs à conduction osseuse
Après avoir passé d’innombrables heures de recherche, à lire les avis et à comparer les produits – certains proches diront que c’est une passion -, j’ai jeté mon dévolu sur le leader du marché, les Shokz OpenSwim. Cette marque chinoise propose des casques à conduction osseuse pour différentes pratiques sportives. En l’occurrence, les OpenSwim sont les plus étanches de la gamme, avec un indice de protection IP68. Le “6” est le plus haut niveau de résistance à la poussière, et le “8” correspond au meilleur indice d’étanchéité aquatique. Le constructeur promet que ses écouteurs permettent de rester immergé·e dans l’eau jusqu’à deux heures d’affilée. Ce qui dépasse très largement la durée de mes séances de natation.
Contrairement à d’autres casques sans fil, le Shokz OpenSwim n’est pas doté de connexion bluetooth. C’est le cas dans sa version Pro, sortie très récemment, mais la portée est de 10 m, ce qui est bien trop faible lorsque l’on nage dans un bassin de 25 m. Notez, par ailleurs, que, même si la portée était plus importante, le bluetooth ne fonctionne pas sous l’eau. Pour toutes ces raisons, j’ai opté pour la version “normale” des écouteurs Shokz, qui proposent un système de stockage interne de 4 Go permettant d’ajouter jusqu’à 1.200 musiques. C’est un peu old school, mais du coup, il faut ajouter soi-même chansons et podcasts sur l’appareil via un ordinateur.
Podcasts save my sessions
Parce que je n’ai jamais le temps de me poser pour en écouter, je ne suis habituellement pas consommatrice de podcasts. Mais allez savoir pourquoi, cette option m’a paru la plus évidente pour aller nager. Entendre des gens parler et raconter leurs histoires me permet de ne penser à rien d’autre pendant que je fais mes longueurs, mon esprit est focalisé sur leurs récits et j’en oublie presque l’effort. Dans le bassin, cela se traduit de deux façons: je ne suis pas constamment en train de me demander si j’en ai bientôt fini, et mes séances durent quinze à vingt minutes de plus que lorsque je ne porte pas les écouteurs.
Comme le diraient les influenceur·euse·s, “je ne suis pas payée par la marque”. Ce qui est vrai – la déontologie journalistique me l’interdisant de toute façon. Mais si je vous en parle, c’est que ce casque est sans aucun doute le meilleur achat sportif que j’ai fait de ma vie. Il m’a coûté 140 euros. Un peu cher pour du loisir, me direz-vous, surtout qu’il ne me sert que pour aller nager. En effet, j’ai d’autres écouteurs pour la vie de tous les jours et le travail. Mais c’est un investissement que je ne regrette pas, tant j’attends désormais avec impatience ma prochaine session de natation pour poursuivre mon podcast en cours tout en me dépensant physiquement.
4 casques à conduction osseuse idéaux pour le sport
Si, vous aussi, vous voulez acheter un casque étanche, je vous suggère toutefois de faire vos propres recherches afin de déterminer ce dont vous avez besoin et le produit qui vous correspondra le plus. Sur le marché, il existe des dizaines de références plus ou moins onéreuses pour tous les budgets. Parmi celles-ci, je vous en ai sélectionné quatre.
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