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Julie Gayet et Imany: leur combat contre l’endométriose

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste
Dans une vidéo du magazine "Elle France", l'actrice Julie Gayet, la chanteuse Imany et la gynécologue Chysoula Zacharopoulou lèvent le voile sur l'endométriose, une maladie gynécologique très peu connue qui touche pourtant près d'1 femme sur 10.

 

 

 

Dans la vidéo, Imany, chanteuse afro-soul, disque de platine en France, raconte son combat contre la maladie. La jeune femme avait toujours eu très mal pendant ses règles, ne sachant même plus se concentrer en cours. Mais à l'époque, elle se disait que c'était "normal". À 23 ans, sa douleur se fait plus terrible que jamais. Ses parents l'envoient chez le gynécologue et elle apprend qu'elle souffre d'endométriose.

J'étais dévastée: j'étais malade, il n'y avait pas de cure à cette maladie et je risquais d'être stérile!

 

Les règles, c'est naturel, pas la douleur

Elle est aujourd'hui ambassadrice de l'association ENDOmind. Ce qui la choque, c'est que l'endométriose est tellement peu connue, qu'on a encore tendance à justifier la douleur pendant les règles ou pendant l'acte sexuel, à dire aux femmes de serrer les dents, d'arrêter de se plaindre et à prescrire des pilules, qui masquent les symptômes sans guérir la maladie.

 

Un diagnostic bien trop tardif

Julie Gayet, comédienne particulièrement engagée en faveur des droits des femmes, explique quant à elle être très choquée par le temps nécessaire pour diagnostiquer la maladie: une moyenne de 7 ans entre la première fois qu'une femme consulte et le diagnostic. Le problème, c'est que l'endométriose constitue la première cause d'infertilité. Ce qui veut dire que certaines femmes se rendent compte qu'elles sont stériles à cause de cette maladie seulement au moment de vouloir des enfants.

Il est incroyable qu'une maladie qui touche plus d'1 femme sur 10 soit aussi méconnue.

 

En parler pour mieux lutter

Le message de ces trois femmes et de la campagne du magazine Elle, c'est qu'il faut oser en parler, libérer la parole des femmes qui en sont victimes. Car, quand une maladie est tabou, les médecins ne sont pas formés, les chercheurs ne sont pas financés et les laboratoires ne cherchent pas de traitement.

 

Pour avoir plus d'infos sur la maladie, cliquez ici.

 

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