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La pilule contraceptive est de moins en moins utilisée

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

Selon une récente étude, les femmes utilisent de moins en moins la pilule comme moyen de contraception. Et si, le contraceptif oral était sur le point de disparaître?


 

En 2010, 45 % des femmes françaises utilisaient la pilule pour ne pas tomber enceinte. En 2016, elles n’étaient plus que 36,5 % à l’utiliser. C’est ce que révèle l’agence sanitaire Santé publique France à l’occasion de la Journée mondiale de la contraception de ce lundi 26 septembre. Clairement, on remarque que la pilule a de moins en moins la cote chez les femmes, qui privilégient d’autres contraceptifs comme le stérilet ou le préservatif. Malgré cela, la pilule reste le moyen de contraception le plus utilisé, surtout chez les plus jeunes. Parmi ses adeptes, on retrouve les 15-19 ans (60,4 %) et les 20-24 ans (59,5 %). Passé 25 ans, son utilisation diminue avec moins de la moitié des femmes de 25-29 ans qui y ont recours. Seul un tiers de 30-34 ans utilisent la pilule.

 

Elle arrête la pilule et sort un livre


En cause? Des méthodes qui se sont progressivement diversifiées et faites connaître (implant, patch, anneau vaginal…). Mais les effets secondaires de la pilule – baisse de libido ou dépression – n’y sont sans doute pas pour rien dans le choix de certaines femmes d’y renoncer. Sur ce sujet encore tabou, la journaliste indépendante Sabrina Debusquat vient de sortir le livre “J’arrête la pilule” pour annoncer le scandale sanitaire imminent lié à la pilule contraceptive. Après avoir arrêté la pilule, l’auteure s’est sentie libérée: elle a par exemple ressenti une nette hausse de sa libido, décrivant même la pilule comme une “camisole chimique”. Sur son blog, elle explique d’ailleurs les autres effets constatés (tant sur son physique que sur sa santé). Dans son bouquin, véritable plaidoirie anti-pilule, elle charge le contraceptif de tous les maux, études et chiffres à l’appui: elle serait cancérigène, augmenterait le risque de sclérose en plaques, polluerait les eaux et oppresserait la femme. Des arguments à prendre en compte, mais avec des pincettes, car n’oublions pas que toutes les pilules ne se valent pas par exemple.

 

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