Ne croyez pas tout ce qu'on vous raconte!
Les trois mythes les plus entendus sur les kilos en trop
Mais savez-vous démêler le vrai du faux dans tout ce qu'on raconte autour du capiton? Allez, on vous file un coup de pouce...
1. Bouger = éliminer
Bien sûr, le sport est nécessaire si on tient à mener une vie saine. Mais si vous pensez pouvoir perdre de la masse graisseuse en chaussant vos baskets deux ou trois heures par semaine, vous vous fourrez le doigt dans l'œil jusqu'à l'os – surtout si vous ne faites pas d'efforts du côté de votre assiette. Parce que, on est désolée de vous le dire, mais le nombre de calories perdues lors de la pratique d'un sport est très souvent surestimé. Ainsi, il vous faudra marcher une bonne demi-heure pour brûler 300 calories, soit à peine trois quarts d'un pauvre beignet. Et comme le footing, ça creuse, que fait-on le plus souvent? On mange un petit morceau pour le réconfort après l'effort. Et on ingurgite plus de calories qu'on en a brûlées. Oups.
2. C'est dans les gènes
"Rien à faire, on est tous ronds dans la famille". Bla bla bla. Oui, le poids est aussi inscrit dans les gènes. Mais ce n'est pas une raison pour invoquer l'hérédité à tout bout de champ. Elle a bon dos, l'hérédité. Ce qui joue davantage que vos gènes, ce sont les habitudes de vie et, surtout, de consommation que vos parents ont pu vous inculquer. Genre "le lundi c'est ravioli", "un p'tit dessert après le repas" ou encore "le week-end, c'est croissants-beurre-confiture". Essayez de déterminer quelles sont ces vilaines habitudes et, surtout, comment faire pour en changer et manger plus sainement.
3. Je n'ai plus 16 ans!
OK, le métabolisme ralentit avec l'âge; en général, dès 25 ans. Mais n'exagérons rien non plus: il ralentit à peine de 5 à 10 % et ce, par... décennie! Pas de quoi fouetter un chat. La science l'a d'ailleurs prouvé à maintes reprises, le succès d'un régime alimentaire ne dépend pas de l'âge, mais de la discipline que vous vous imposez au quotidien. En outre, une alimentation saine peut stimuler le métabolisme. Allez les filles, qu'on ait 18 ou 38 ans, on ne zappe plus les fibres au petit-déj' et on bouge son popotin tous les jours, d'accord?
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