Vous aussi, vous vous êtes déjà demandé comment Chéri faisait pour perdre du poids plus vite que vous alors que vous suiviez le même régime? On a trouvé le coupable!
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Aberdeen de Cambridge (Grande-Bretagne) et du Michigan (États-Unis), c’est une hormone située dans le cerveau qui serait la cause d’une perte de poids plus difficile chez les femmes.
La pro-opiomélanocortine, cette traîtresse!
La pro-opiomélanocortine (POMC), hormone responsable notamment de la régulation de l’appétit et de la dépense de calories, agirait différemment chez les hommes et chez les femmes.
Nous avons découvert qu’une région du cerveau responsable de l’appétit et de la manière dont les calories sont dépensées se comportait différemment chez la femme et chez l’homme.
Les chercheurs ont constaté que la POMC agissait sur le besoin de nourriture chez les souris mâles et femelles: elle aurait un effet inhibiteur et diminuerait donc le besoin de manger.
Pas d’effet sur l’activité physique chez les femelles
En revanche, cette hormone n’augmenterait pas l’activité physique, ni la dépense d’énergie chez les souris femelles. L’expérience a uniquement réussi à faire maigrir des souris obèses et sédentaires mâles. Si vous ne maigrissez pas, ce n’est donc pas forcément parce que vous mangez plus, mais parce que votre organisme dépense moins.
On s’entend, il peut y avoir d’autres raisons pour lesquelles vous ne maigrissez pas: vous êtes trop stressée, vous ne dormez pas assez, vous ne buvez pas assez d’eau? Ou alors vous avez l’impression de vous priver sans forcément manger moins?
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