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Près de la moitié des femmes augmenterait le chauffage en cachette

Barbara Wesoly

C’est le grand motif de discorde avec l’amoureux une fois l’été achevé. S’il semble immunisé contre le froid, de notre côté, on brûlerait bien les meubles et la maison pour se réchauffer dès que le thermomètre descend sous les 10 degrés. Et ce désaccord amènerait 4 femmes sur 10 à augmenter furtivement la température. #PasVuPasPris.


Le dilemme du radiateur, motif d’engueulade loin devant les querelles pour la répartition des tâches ménagères ou le choix de la déco d’intérieur. C’est le constat d’une étude de l’entreprise Corgi HomePlan. Cette société spécialisée en maintenance de chauffages et thermostats a ainsi découvert qu’un tiers des couples se disputaient pour la chaleur idéale de leur habitation et que près de la moitié des femmes interrogées n’hésitaient pas à utiliser la ruse pour éviter de grelotter.

Une question de métabolisme et d’hormones


Cette fréquente frilosité féminine est due aux œstrogènes, les hormones reproductives féminines. Celles-ci épaississent en effet légèrement le sang, réduisant son afflux au niveau des capillaires, responsables de son acheminement jusqu’aux extrémités de notre corps. Résultat, nos pieds, mains, oreilles et nez ont tendance à être plus rapidement glacés et notre température idéale grimpe elle au niveau des 26,5° à 27,5°, là où pour un homme on atteint la perfection – voire le caniculaire – aux environs de 24° à 25°. Et cette sensibilité au froid serait même encore accrue en période d’ovulation lorsque l’organisme sécrète plus d’œstrogènes.

Autant dire que monter la température n’est dès lors plus une simple question de confort, mais bien une nécessité médicale. À invoquer sans modération auprès de chéri cet hiver!

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