Que faire en cas de piqûre d’abeille ?
L’été arrive à grands pas et avec lui les journées ensoleillées et les insectes pollinisateurs. Si les abeilles sont indispensables à la vie sur Terre, leurs piqûres font extrêmement mal et nécessitent une procédure précise. On vous explique.
Cette année, nos jardins sont particulièrement garnis d’essaims d’abeilles, il est de mise d’être plus vigilant·e et de rester à distance afin de ne pas se faire piquer. Malheureusement, il arrive que même en prenant ses précautions, on soit malchanceux·se. Voici la marche à suivre si vous vous êtes fait piqué·e. Tout d’abord, il s’agit de bien identifier par quel type d’insecte vous venez de vous faire piquer. Si c’est une guêpe, la douleur sera très forte et un rond rouge va apparaître sur votre peau, mais rien ne sera resté dans votre épiderme. À l’inverse, si c’est une abeille, vous aurez tout aussi mal, mais son dard va rester planté dans votre peau, et potentiellement son sac à venin. Dans ce cas, si vous êtes allergique, il est important de vous rendre aux urgences les plus proches comme le rappelle le manuel de MSD (compagnie médicale Merck & Co).
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Comment savoir si je suis allergique ?
Si vous ne savez pas comment reconnaître les signes d’allergie, le manuel MSD a listé les symptômes potentiels d’une personne allergique lorsqu’elle est piquée par une abeille :
« Une sensation de malaise, des picotements et des étourdissements
Des démangeaisons et une urticaire généralisées
Un gonflement des lèvres et de la langue
Une respiration sifflante et des difficultés à respirer
Un évanouissement et une perte de connaissance »
Retirer le dard, mais pas n’importe comment
Si vous avez une réaction locale (non-allergique) à la piqûre, il y a trois étapes à suivre. Tout d’abord, il faut retirer le dard de l’abeille de votre peau le plus rapidement possible afin de soulager votre douleur. En effet, dans de nombreux cas « le sac à venin de l’abeille reste également attaché au dard, et continue à injecter le venin dans la peau tant qu’il est intact ». Le manuel de MDS écrit par Thomas Arnold, professeur au département de médecine d’urgence du centre de Shreveport en Louisiane, explique qu’il faut « retirer le sac à venin et le dard le plus tôt possible permet d’arrêter rapidement le flux de toxines ».
Bannir la pince à épiler
Si on a tendance à vouloir se munir d’une pince à épiler afin de retirer soigneusement le dard de notre peau, c’est une très mauvaise idée ! La pince a des bords tranchants qui pourraient percer ou appuyer sur le sac à venin et qui aggraveraient les symptômes. Il est préférable de racler la zone piquée avec un outil non-tranchant comme un couteau à beurre ou une carte de crédit (ou de fidélité ce que vous avez sous la main). Un objet à bord lisse qui va permettre d’éjecter le dard sans toucher au sac à venin.
Rafraîchir la zone
Lorsque le dard a été extrait, il est conseillé d’appliquer une compresse mouillée d’eau froide sur la piqûre afin de calmer la douleur. Attention, il ne vaut mieux pas appliquer directement de l’eau froide ou de la glace sur votre piqûre. Si vous avez un antihistaminique à prendre par voie orale ou à appliquer en crème, cela peut faciliter le dégonflement de la zone et éviter les démangeaisons selon le professeur de médecine.
Surélevez l’endroit où vous avez été piqué·e
Dans la mesure du possible, il est aussi bénéfique de surélever la zone qui a été piquée afin de calmer le gonflement. Attention, que votre piqûre gonfle est normal, bien que cela puisse paraître impressionnant. Comme le précise le spécialiste : « L’étendue du gonflement provoqué par une piqûre peut souvent être alarmante. En effet, une piqûre à la main peut la faire doubler de volume. » Il explique qu’il ne faut pas paniquer et que ce gonflement se dissipera peu à peu : « Le gonflement causé par une réaction locale peut diminuer en quelques heures, mais il peut également prendre quelques jours pour disparaître complètement. »
Bien sûr, si vous avez le moindre doute quant à vos symptômes ou votre cicatrisation, il ne faut pas hésiter à consulter un professionnel de santé.
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