C’est prouvé, le sport pratiqué jeune a des effets positifs sur le bien-être à long terme
Une récente étude australienne a démontré les effets positifs à long terme sur la santé mentale de la pratique du sport dès le plus jeune âge. Les garçons et les filles ne sont toutefois pas logés à la même enseigne.
On le sait, pratiquer une activité sportive est bon pour la santé, aussi bien physique que mentale. Plus encore, une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Queensland, en Australie, publiée dans le Journal of Adolescent Health, vient de démontrer les effets bénéfiques à long terme pour la santé mentale du sport pratiqué dès le plus jeune âge.
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Les scientifiques ont analysé les données de plus de 4.200 petits Australiens sur une période de huit ans. Il en ressort que “l’implication régulière dans le sport depuis l’enfance est associée à un meilleur bien-être mental chez les adolescents”, indique le professeur Asad Khan, du département des Sciences de la santé et de la réadaptation de l’Université de Queensland, qui a mené cette étude.
Le sport, c’est bien, et c’est encore mieux quand il est collectif
Les chercheurs se sont intéressés aux bienfaits des sports d’équipe tels que le football, le cricket, le netball (sorte de basket-ball à sept, NDLR), et des sports individuels comme le karaté, le tennis ou la gymnastique. “Notre étude a démontré qu’il y avait un impact positif sur la santé mentale, peu importe le type de sport. Toutefois, les enfants évoluant dans des équipes ont expérimenté de plus grands bénéfices”, indique le professeur Khan.
Selon lui, ce dernier constat serait lié aux aspects sociaux des sports d’équipe, notamment le fait d’être entouré de pairs, d’avoir la possibilité de nouer des amitiés et de travailler ensemble pour un but commun. L’étude montre également que les enfants qui ont tendance à garder pour eux leurs émotions et ont des difficultés à sociabiliser retirent encore davantage de bénéfice à jouer dans une équipe.
Les garçons et les filles, pas sur le même pied d’égalité
Enfin, Asad Khan a noté que la pratique de sports d’équipe avait plus d’impact sur le bien-être et la qualité de vie chez les jeunes garçons que chez les jeunes filles. Une des raisons pouvant expliquer ce phénomène serait “le manque de confiance en soi et le manque de confiance en ses capacités sportives, ou encore le cliché qui veut que les sports d’équipe sont des activités dominées par des hommes”, estime le scientifique.
“Cela peut aussi être lié au fait que les filles ont moins d’opportunités d’intégrer une équipe sportive, ou bien le manque de diversité dans l’offre des sports proposés à l’école et dans les programmes extra-scolaires”, conclut le professeur Khan.
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