Les lendemains de veille, votre mal de crâne se mélange à une anxiété chelou ? Bien que désagréable, ce symptôme est normal et a même un nom : « Hangxiety ».
Hangxiety, c’est simplement la contraction de hungover, qui signifie gueule de bois en anglais et anxiety (l’anxiété). Ce phénomène n’est pas isolé puisqu’on dénombrerait à 12 % les personnes touchées par l’anxiété lors de leur gueule de bois. Selon une étude de l’Université de Victoria, le cerveau connaîtrait un changement d’état lors de la “descente” d’alcool. Après une forte consommation d’alcool, le taux de dopamine diminuerait. Or, cette dopamine tient un grand rôle dans la régulation de notre anxiété.
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Pas tous égaux face à l’hangxiety
Mais si c’est le cas, comment expliquer alors que tout le monde ne devient pas ultra irritable et angoissé après une bonne cuite ? De manière générale, les études démontrent que nous ne sommes pas égaux par rapport à la gueule de bois. D’après des recherches rapportées par The Conversation et Slate, les personnes qui «catastrophisent la douleur sont plus susceptibles d’éprouver de l’anxiété». Ce sont ces mêmes personnes qui, dans la vie de tous les jours, ont plus de mal à rebondir après un événement négatif. L’anxiété post-l’alcool serait aussi plus répandue chez les personnes timides, qui boivent parfois à outrance pour calmer l’anxiété ressentie lors des situations sociales et sont donc d’autant plus touchées par l’effet rebond.
Les conseils pour lutter contre l’hangxiety
- Prévoir une journée calme le lendemain d’une fête, pour éviter de multiplier les facteurs de stress.
- Boire avec modération, en décidant à l’avance de la quantité d’alcool consommée. Boire de l’eau entre chaque verre d’alcool. Ne pas dépasser 3 à 4 verres d’alcool.
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