Jogging et rhume des foins: OK ou danger?
Pour les personnes qui souffrent du rhume des foins, le retour des beaux jours n’est pas forcément réjouissant, chaque sortie se transformant en tonnerre d’éternuements. Et quid des joggings en plein air, tiens?
Car si, pour les fans de course à pied, l’arrivée du printemps annonce le retour des séances de jogging bonheur en plein air et au soleil, pour celles et ceux qui souffrent du rhume des foins (car oui, c’est une sacrée souffrance), c’est aussi synonyme de respiration courte, et de foulées interrompues par des éternuements intempestifs. Mais sachant qu’on parle ici d’allergie au pollen, est-ce que ce ne serait même pas carrément mauvais pour la santé de faire du cardio en en respirant à pleines bouffées? L’auteure de cet article, mordue de running mais aussi, depuis quelques années -merci les surprises de la vie-, team rhume des foins bien malgré elle, a mené l’enquête.
Verdict?
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La pluie est votre amie
Excellente nouvelle, d’abord: le professeur Jean Emberglin, en charge de Pollen UK, a découvert dans le cadre d’une étude que les personnes qui pratiquent régulièrement du sport seraient moins touchées par le rhume des foins. Les personnes qui en souffrent, elles, sont donc invitées à pratiquer un sport pendant une trentaine de minutes cinq fois par semaine. Mais en extérieur aussi, ou bien on évite?
Disons qu’il s’agit d’attraper certains réflexes pour éviter que chaque sortie jogging, marche nordique ou autre ne se transforme en cauchemar...
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Les conseils à suivre?
- Scruter la météo. Là où la plupart des gens vont se précipiter dehors quand il fait sec et ensoleillé avec une petite brise pour rafraîchir le tout, c’est pile le genre de temps où le pollen vit sa meilleure vie. Pour un jogging confort malgré le rhume des foins, on privilégiera donc les journées moins venteuses. L’astuce? Faire du sport juste après une averse!
- Veiller à votre équipement. Le pollen est partout, c’est là son moindre défaut, et il n’aime rien tant que de s’agglutiner sur vos vêtements humides de transpiration après une sortie en extérieur. Pensez-donc à les laver immédiatement, et à ne pas les laisser sécher en extérieur.
- Opter pour la vaseline. En en tirant un trait léger juste sous vos narines, ce maudit pollen aura tendance à s’y coller plutôt que de pénétrer allègrement dans vos voies respiratoires. OK, niveau séduction, on repassera, mais QUI s’organise un date jogging de toute façon?
- Eviter de boire la veille. Vous n’aimez rien tant qu’un petit jog’ de décrassage en lendemain de veille? Si vous souffrez d’une allergie au pollen, évitez, car si vous avez bu, votre organisme doit mobiliser son énergie pour éliminer l’alcool ingéré, alors même que justement, vous avez besoin qu’il se consacre à éviter (ou du moins réguler) la production d’histamine.
- Planifier votre itinéraire. On se doute que si vous abordez le retour des beaux jours avec l’appréhension de la goutte au nez qui ne va pas vous quitter pendant trois à quatre mois, on n’a probablement pas besoin de vous le préciser, mais le jogging en forêt ou à travers les champs, on évite forcément!
Et du reste, ces conseils ne s’appliquent évidemment pas aux personnes qui souffrent d’allergies majeures au pollen: pour ces personnes, la pratique de cardio en extérieur peut s’avérer dangereuse met en garde le Dr Wuyard, médecin généraliste en région liégeoise. Qui souligne lui aussi l’importance de privilégier les moments post-pluie pour vos séances de sport en extérieur.
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