L’interview self-love de Daniela Prepeliuc: ““Je me suis toujours trouvée banale””
S’aimer soi-même est la chose la plus importante qui soit. Mais, comment une personnalité met-elle en œuvre cet amour de soi dans sa propre vie? Nous avons posé la question à l’animatrice belge Daniela Prepeliuc.
Avez-vous confiance en vous?
“J’ai toujours donné l’impression d’avoir confiance en moi. En étant à la télé depuis autant d’années, il a fallu que je me construise une carapace. Pourtant, je ne me suis jamais trouvée particulièrement jolie. Je me trouve même assez banale. Du coup, j’ai toujours voulu donner le change au niveau du contenu, me spécialiser, acquérir de nouvelles compétences pour me sentir légitime en tant que journaliste. Je crois aussi que j’ai davantage confiance en moi depuis que je suis devenue maman.”
Depuis que je suis mère, je me sens vraiment mieux dans mes baskets.
De quelle façon la maternité a-t-elle changé votre rapport à vous-même?
“La maternité m’a complètement changée. Je n’en ai pris conscience que 2 ou 3 ans après la naissance de mon fils: je ne suis plus la même personne aujourd’hui. Mes amies me l’ont fait remarquer aussi. Victor est devenu ma priorité et l’importance que j’accordais à des petites choses, comme mon apparence physique, me semble futile. Depuis que je suis mère, je me sens vraiment mieux dans mes baskets.”
Aujourd’hui, vous travaillez pour TF1. Gravir les échelons, atterrir sur la 1re chaîne française, c’est gratifiant, non?!
“Evidemment. Je me dis que si j’en suis là où j’en suis aujourd’hui, c’est parce qu’on m’a fait confiance. Après, quand on fait un métier d’image, c’est inévitable de toujours se questionner sur son apparence. J’ai toujours eu confiance en moi par rapport au contenu que je proposais mais, le physique, c’est quelque chose de subjectif, on ne peut pas plaire à tout le monde. Même si aujourd’hui, à 40 ans, je relativise.”
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A 40 ans, vous vous aimez plus qu’à 30?
“Pour la 1re fois, je me dis que je suis au bon endroit au bon moment. Je me sens alignée, bien dans ma vie professionnelle, familiale. Quand je regarde dans le rétro, je suis assez fière des 10 années écoulées, de mon évolution. Mais, aujourd’hui, je ne me projette plus. Bon, je n’ai jamais vraiment eu de plan de carrière mais, ce que je veux dire, c’est qu’à l’heure actuelle, tout ce qui compte pour moi, c’est de profiter de tout ce qui m’arrive et de m’investir plus pour les autres.”
Le 1er février, vous partirez d’ailleurs au Maroc pour participer à un raid humanitaire (La Sarhaouiya) dans le désert au profit de l’ONG Memisa. Savoir qu’on se dépasse pour aider les autres, ça renforce l’estime de soi?
“Evidemment. Ce raid, c’est du dépassement de soi, puisqu’on participera à des épreuves sportives pendant 5 jours mais, à côté du sport, il y a surtout le côté humanitaire. La sororité aussi, puisqu’il s’agit d’un raid 100% féminin et que nous serons 80 femmes à relever ce challenge. On va apprendre à se découvrir, se soutenir mutuellement et ramener des fonds pour cette association qui aide les mères en Afrique qui n’ont pas accès aux mêmes soins de santé que nous.”
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Le sport vous aide-t-il à croire en vous?
“Oui! Je suis très sportive depuis que je suis toute petite. J’ai joué au volley à un très haut niveau et ça a réellement forgé mon caractère, ça m’a appris la rigueur, la discipline. Avec mon mari, nous essayons d’ailleurs de transmettre notre amour du sport à notre fils car, pour nous, c’est le meilleur vecteur de confiance en soi. D’ailleurs, si je n’avais pas fait carrière à la télé, j’aurais adoré devenir athlète.”
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Ce raid, vous allez le faire en binôme avec une amie, la photographe belge Estelle Parewyck. Vous voir à travers ses yeux, son objectif a-t-il pu parfois vous aider à vous sentir mieux?
“Ce que j’adore chez Estelle, c’est qu’elle te met immédiatement à l’aise, elle est très directive et c’est génial parce qu’elle sait justement comment sublimer ses sujets. Son rôle, en tant que photographe, c’est que tu sois à ton avantage.”
Avez-vous des complexes?
“Mes cuisses et mon petit ventre. Mais, j’essaie de me muscler. Après, même si je sais que je suis loin d’être la plus belle ou la mieux gaulée, je sais que je compense grâce à ma personnalité. Parce que je suis une fille pétillante et positive.”
Quels sont les petits gestes du quotidien qui peuvent booster la confiance en soi?
“Ecouter de la musique tous les matins avec mon fils et me dire que j’ai une chance inouïe d’être en vie. J’ai perdu ma maman. J’ai côtoyé la maladie de près et je mesure ma chance de pouvoir entamer une nouvelle journée dès le réveil. Je m’accorde un moment pour moi une fois par semaine. J’essaie aussi de profiter de mon fils dès qu’il rentre de l’école. J’ai à nouveau 5 ans lorsque je joue avec lui.”
Pour faire un don et soutenir Daniela Prepeliuc lors du Raid Sahraouiya au profit de Memisa, rendez-vous ici.
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