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Dior
Dior © Yannis Vlamos/WWD via Getty Images

À VOIR: le défilé croisière de Dior entre cornemuse et reines guerrières

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Avis aux fans de mode ou de l’Écosse, ce défilé va forcément vous plaire ! Filmé dans son intégralité et disponible en accès libre sur YouTube, le défilé croisière 2025 de la maison Dior nous plonge dans l’histoire écossaise, entre tartan, corsets et broderies.

Habituellement les défilés croisière des maisons de couture se font au soleil. Quand on pense croisière, on pense mer d’huile, transats, maillots de bain… Pourtant, cette année, la maison Dior a choisi l’Écosse comme théâtre de son défilé croisière 2025. Un choix mûrement réfléchi. En effet, en 1951, Christian Dior lui-même avait choisi la région du Perthshire, en Écosse, pour présenter sa collection printemps-été, avant d’y revenir en 1955 pour un défilé de charité. Au total, 172 mannequins avaient défilé en haute couture à l’hôtel Gleneagles. Cette fois, près de 70 ans plus tard, c’est dans les jardins à la française du château de Drummond que la marque présente ses nouvelles silhouettes sous l’égide de Maria Grazia Chiuri.

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Un défilé Dior sous l’influence de Marie Stuart

Comme souvent, la directrice artistique des collections femme de la maison Dior s’est inspirée d’une personnalité féminine puissante. Pour l’Écosse, Maria Grazia Chirui a choisi Marie Stuart, une femme à la fois reine d’Écosse et de France, revendiquant le trône d’Angleterre. Une monarque catholique à la tête d’une nation majoritairement protestante. Une jeune femme instruite, cavalière hors pair et femme régente dans un monde d’hommes. D’abord cachée dans un prieuré lors des premières années de sa vie, elle vit ensuite à la Cour de France auprès de celui qui deviendra son mari, François II. Un couple qui grandit ensemble et semble heureux, un autre fait exceptionnel pour l’époque. Après la mort de son époux, Marie Stuart rentre Écosse, où ses devoirs de reine l’appellent. Là-bas, elle tombe à nouveau amoureuse et est prête à tout pour vivre cette histoire avec son amant Bothwell, qui a pourtant assassiné son nouveau mari. Marie Stuart danse, brode, aime et dirige un pays, tout en étant tantôt en fuite, tantôt prisonnière. Elle finira décapitée par sa cousine Elisabeth Ire. Un destin brisé, mais hors norme pour une femme de son époque.

Dior
© Yannis Vlamos/WWD via Getty Images

Une figure de reine guerrière et féministe qui se ressent dans la collection croisière. On y découvre de longues robes, des broderies, du velours, des corsets. Ceux de la reine, mais aussi la cotte de mailles que Marie Stuart devait parfois porter pour assurer sa sécurité. La carte de l’Écosse orne une des tenues, une autre est décorée de symboles héraldiques, tandis que le chardon et la licorne si représentatifs du pays sont revisités dans le motif Millefleurs de Dior. 

Une esthétique à couper le souffle 

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© Yannis Vlamos/WWD via Getty Images

Les allées du jardin d’un château sont arpentées par des femmes vêtues de motif tartan et de kilt. Le tartan, Christian Dior le qualifiait de « seul motif qui peut résister aux modes ». Maria Grazia Chirui s’est inspirée de cette phrase et des modèles de 1955 pour recréer des pièces couvertes de ce tissu, en collaboration avec la créatrice Samantha McCoach.

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Les robes longues et princières laissent place à des robes bouffantes et courtes accompagnées de chaussettes hautes. La dentelle et la transparence côtoient des bijoux opulents comme à la cour de Marie Stuart, mais avec une touche de grunge en plus. Les mannequins marchent au rythme de la cornemuse devant un château qui a plus de 500 ans. On croirait avoir voyagé dans le temps en regardant ces images.

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