““C’est un vrai?““ Peut-on oui ou non poser cette fameuse question
Vous avez repéré un sac à main sur quelqu’un et votre curiosité vous pousse à demander s’il s’agit d’un “vrai”? On a interrogé une experte en étiquette pour savoir si on peut poser ce genre de question.
Une copine, une collègue ou même une inconnue débarque avec un sac à main canon que vous aviez déjà repéré et ajouté à votre whishlist de modèles à shopper. Sans réfléchir, vous ne pouvez vous empêcher de lui demander s’il s’agit d’un vrai, sous-entendant que cette personne possède peut-être une copie. Mais en posant pareille question, faites-vous preuve d’impolitesse?
C’est un vrai?
Afin de savoir si oui ou non, on peut poser ce genre de question, nous avons fait appel à Erika Roy, une experte en étiquette à table, protocole des affaires, grâces sociales et service du thé. Selon, elle, demander à quelqu’un si son sac à main est un “vrai” peut effectivement être perçu comme un impair.
Cela revient à forcer la personne à révéler indirectement combien elle a dépensé pour cet objet, ce qui pourrait la mettre mal à l’aise, tout comme le fait de demander où elle l’a acheté. Il est préférable de ne pas poser cette question, car cela risque d’insinuer un doute sur la valeur ou l’authenticité de l’objet, ce qui peut être gênant pour la personne concernée.
Mieux vaut complimenter
Si vous n’arrivez pas à taire votre enthousiasme et votre curiosité face à ce sac à main qui réveille la fashionista qui sommeille en vous, Erika Roy conseille de le complimenter sans chercher à en savoir plus sur sa provenance ou son prix.
Comme mentionné précédemment, si la personne choisit spontanément de vous dire où elle l’a acheté ou si c’est un original, cela relève de sa décision. En résumé, poser une question sur l’authenticité d’un sac à main peut créer une situation inconfortable, donc il vaut mieux s’en abstenir et simplement montrer votre appréciation de l’objet.
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