Monki s’engage contre les troubles dysmorphiques du corps

La marque mode Monki a décidé de s’engager contre les troubles dysmorphiques du corps (TDC) et l’impact négatif des réseaux sociaux sur l’estime de soi. On applaudit !

Monki, marque de prêt-à-porter scandinave, a annoncé soutenir la Fondation BDD (Body Dysmorphic Disorder Foundation) et ses efforts pour sensibiliser aux troubles dysmorphiques du corps (TDC) et à l’impact des images modifiées sur les réseaux sociaux.

Lire aussi : La dysmorphie corporelle, le mal invisible qui pèse lourd sur le mental.

Un trouble invisible qui touche 1 personne sur 50

Les troubles dysmorphiques du corps (TDC) sont un état psychologique préoccupant dans lequel la personne est excessivement préoccupée par l’aspect physique d’une ou plusieurs parties de son corps Près d’une personne sur 50 souffrant aujourd’hui de TDC, ce trouble est largement négligé et non diagnostiqué. Le travail de la Fondation BDD est de mettre l’accent sur l’information, le diagnostic précoce et d’apporter son soutien dans la lutte contre ce trouble. 

Vers un monde #nofilter ?

Pour lutter contre ce trouble, la Fondation BDD travaille notamment sur un rapport plus sain aux images sur les réseaux sociaux. Elle lancera bientôt une pétition adressée au Parlement Européen, demandant une transparence totale sur les images modifiées publiées sur les réseaux sociaux. Cette pétition exercera une pression en faveur de changements obligeant les organisations, les entreprises et les influenceurs à mentionner que les images ont été manipulées sur les contenus payants en ligne. 

Une action dans l’ADN de Monki

Une initiative qui rentre tout à fait dans l’ADN de Monki, qui depuis ses débuts dans la sphère fashion, tente de montrer des représentations plus réalistes du corps des femmes avec des mannequins comme vous et moi. Les castings sont variés et les directives de retouches transparentes. La marque fait aussi régulièrement des campagnes #nofilter.

Concrètement, pour soutenir cette action, Monki utilisera ses canaux numériques pour partager avec sa communauté des informations et des supports pédagogiques sur les troubles dysmorphiques du corps. Pour plus d’informations sur les TDC et la pétition, rendez-vous sur monki.com et sur bddfoundation.org.

Lire aussi:

• Comprendre que je souffre de dysmorphie a bouleversé mon quotidien.
• Les fêtes de fin d’année sont indigestes pour celles qui souffrent de troubles alimentaires
• Les troubles anxieux, ou quand l’anxiété imprègne les facettes du quotidien
• Le trouble dysphorique prémenstruel, ce mal méconnu qui fait des règles un enfer