Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© Getty Images/iStockphoto

OCTOBRE ROSE: quelles avancées dans la lutte contre le cancer du sein?

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Les avancées des recherches dans la lutte contre le cancer du sein sont parfois peu visibles. Pourtant, elles sont bien réelles, et les dons plus que nécessaires.

Ce mois, c’est celui d’octobre rose. Un mois destiné à sensibiliser la population au cancer du sein et à aider la rechercher contre ce vilain crabe qui touche chaque année près de 11.000 femmes belges, et qui en tue plus de 2.280. Bien que probablement bientôt rattrapé par le cancer du poumon, le cancer du sein est encore à ce jour la première cause de mortalité chez les femmes européennes. À cette échelle, on parle de 88.886 morts annuels.

Lire aussi : MARCHE ROSE: rejoignez l’équipe de Flair et marchez pour lutter contre le cancer du sein

“Petit à petit”, des avancées

C’est pourquoi de nombreuses associations sensibilisent la population à cette maladie curable dans 90% des cas si elle est diagnostiquée assez tôt. Cela passe par des campagnes comme la Marche Rose, à laquelle l’équipe de Flair participe, mais surtout par une collecte de dons. Car la recherche et la lutte contre le cancer du sein, ça coûte de l’argent… beaucoup d’argent.

Mais concrètement, à quoi servent ces dons? C’est sûr, on entend ponctuellement parler du cancer du sein, mais peut-être un peu moins des avancées en ce qui concerne sa lutte. Car celles-ci ne sont pas fulgurantes. On n’a pas encore trouvé de remède miracle qui assurerait à 100% des personnes atteintes d’un cancer du sein, femmes comme hommes – parce qu’eux aussi, peuvent être touchés (81 hommes par an en Belgique) – de guérir, qu’importe le stade d’avancement de la maladie. En revanche, comme le souligne Marleen Finoulst, médecin et directrice du centre de connaissances de Pink Ribbon, la recherche et les améliorations se font “petit à petit”.

Traitement personnalisé

“Le plus grand progrès actuel est le fait de pouvoir personnaliser le traitement des patientes en fonction de l’évolution et du type de cancer. Car il existe différents types de cancers”, souligne-t-elle. Pour n’en citer que quelques-uns, il y a le cancer du sein hormonodépendant, le triple négatif ou encore le métastatique.

Cela peut notamment permettre aux patientes d’avoir une meilleure qualité de vie. En effet, comme le précise le Dr Finoulst, grâce à un test génétique, il est possible de déterminer quel type de chimio sera efficace pour telle ou telle personne, ou simplement si la chimio sera efficace. “Pour certaines patientes, la chimiothérapie se révèle inefficace. Or, c’est un traitement lourd et très contraignant qui peut vraiment impacter la qualité de vie des personnes. Pensez par exemple à la perte de cheveux, aux nausées, aux douleurs. Si on peut les éviter, c’est mieux”, indique la directrice du centre de connaissances de Pink Ribbon.

Plus de femmes chez le médecin

L’autre avancée majeure est due à la sensibilisation, qui, elle aussi, nécessite des fonds. En effet, grâce à elle, de plus en plus de femmes sont désormais au fait des bons gestes d’autopalpation et des indices pouvant laisser croire qu’elles sont atteintes d’un cancer du sein. Cette connaissance les pousse à aller davantage chez le médecin et donc à être diagnostiquées plus rapidement. Rappelons-le, un cancer du sein diagnostiqué tôt a 90% de chances d’être guéri.

La recherche dans la lutte contre le cancer du sein a encore besoin de vous. Pour soutenir l’équipe Flair, emais surtout pour aider l’association Pink Ribbon, vous pouvez faire un don ici.

Lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires