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OMG: grossit-on rien qu’en respirant de la nourriture?

Barbara Wesoly

Métabolisme, craquages, gourmandise, hérédité .... Et si on incriminait les mauvaises raisons depuis le départ? C’est ce que semblerait indiquer une récente étude qui dénonce l’odorat comme principal coupable de la prise de poids. De quoi faire faillir toutes nos certitudes et nous amener à reconsidérer l’intérêt de posséder un nez. #LesNarinesCestSurfait.


Du chocolat fondant et encore chaud, une pizza croustillante, des croissants qui sortent du four, nous connaissions le pouvoir des senteurs sur l’imagination, mais moins leur impact sur les kilos superflus. Une influence qu’on ferait bien de ne plus sous-estimer à l’avenir, selon les chercheurs de l’Université de Berkeley en Californie, qui affirment que l’odorat est celui qui définit quelles graisses sont stockées ou au contraire lesquelles sont brûlées. Dans une expérience, publiée dans la revue Cell Metabolism, ils expliquent avoir séparé des souris en trois groupes distincts. Le premier privé quasi totalement de sa capacité à percevoir les odeurs, le second, tout à fait normal et le troisième avec des capacités olfactives surdéveloppées.

 

Renifler pour emmagasiner


En soumettant les trois catégories de rongeurs à un régime fast-food similaire, les scientifiques ont observé des résultats surprenants. Alors que le groupe non modifié  de petits mammifères et celui à l’odorat surdéveloppé ont pris le double de leur poids d’origine, ceux dont le système olfactif était diminué n’ont eux, vu leur masse augmenter que de seulement 10%. Et plus incroyable encore, une fois privées également leur odorat, les souris non traitées ont retrouvé leur silhouette d’origine et ce, sans changer de régime.

Transposé à l’homme


S’il ne s’agit pour l’instant que d’une étude réalisée sur des rongeurs, ceux-ci possèdent un système digestif et une alimentation proche des nôtres. Sommes-nous dès lors en route vers de nouvelles formes de régimes basés sur une privation olfactive plutôt que sur la suppression de certains ingrédients? Si la technique pourrait, dans quelques années, être du domaine du possible, rappelons que la perte d’odorat est considéré comme un handicap à part entière qui peut amener à une dépression. On évite donc de se balader avec une pince à linge sur le nez!

 

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