9 phrases employées par les ““gaslighters””, qui doivent vous faire réagir
“Tu deviens fou·folle”, “c’est toi qui m’a fait faire ça”, “tout est de ta faute”, ces phrases, vous les avez peut-être déjà entendues. Si c’est le cas, c’est que vous êtes probablement victime d’un·e “gaslighter”.
Le “gaslighting”, nous vous en avons déjà parlé, est un mécanisme psychologique de manipulation très subtil. Cette “stratégie” est utilisée pour déstabiliser l’autre en lui faisant croire que ce qu’il·elle pense être vrai est le fruit de son imagination. Le ou la manipulateur·rice déforme volontairement la réalité pour faire douter la personne en face et se mettre en avant. Souvent, dans une relation, qu’elle soit amoureuse, amicale ou professionnelle, cette manipulation très toxique est employée pour prendre l’ascendant sur l’autre.
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Les victimes ne se rendent pas toujours compte qu’elles font l’objet de gaslighting, c’est pourquoi la Dr Cortney S. Warren, psychologue spécialisée dans les relations amoureuses et les ruptures, a établi une liste de phrases qui devraient mettre la puce à l’oreille et inciter les personnes sous le joug d’un·e manipulateur·rice à se défaire de leur bourreau.
“Tu deviens fou/folle”
Le ou la “gaslighter” essaie, ici, de questionner la santé mentale de sa victime. Un classique parmi les classiques, si l’on puit dire.
“Tu surréagis”
Le ou la manipulateur·rice accuse son interlocuteur de réagir de manière démesurée à une situation, à un événement, minimisant de ce fait les sentiments de sa victime, comme s’ils étaient infondés.
“C’était juste une blague”: la personne minimise ses commentaires et critiques, insinuant que ce sont de simples blagues sans importance.
“C’est toi qui m’as fait faire ça”
Si quelque chose ne fonctionne pas selon ses plans, le ou la gaslighter accuse sa victime d’en être responsable.
“Si tu m’aimais vraiment, tu me laisserais faire ce que je veux”
Dans une relation, quelle qu’elle soit, il est normal de poser des limites, mais le ou la manipulateur·rice ne l’entend pas de cette oreille et essaie de culpabiliser son interlocuteur·rice en insinuant qu’il·elle ne se soucie pas de ses besoins et envies.
“Je te dis ça parce que je t’aime”
Souvent, dans ce genre de relation, l’une des personnes tente de justifier son comportement en insinuant que, si il ou elle a agi de manière déplacée, c’était pour le bien de son partenaire.
“Tout est de ta faute”
Le ou la gaslighter accuse sa victime de tous les maux, bien que, de son côté, il·elle se rend coupable des mêmes, voire de pires, exactions.
“Tout le monde est d’accord avec moi, tu es difficile à vivre”
Ici, le ou la manipulateur·rice justifie son comportement et ses actions par le fait que d’autres personnes pensent soi-disant la même chose. Le but est de faire croire à la personne qu’elle est seule contre tous, et qu’elle doit faire des efforts pour ne plus être aussi “difficile à vivre”.
“Le vrai problème, c’est…”
Le ou la gaslighter tente de changer de sujet pour que l’on ne parle plus de lui·elle, mais que l’on se focalise plutôt sur tout ce qu’il·elle estime être dysfonctionnel, en ce compris son interlocuteur·rice.
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